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Domaine François Mikulski 7 RD 974 | 21190 Meursault Tél : 03 80 21 25 11 contact@domainemikulski.fr
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Meursault 1er cru Goutte d’Or

L’Appellation Goutte d’Or représente une superficie de 5 hectares sur la Commune de Meursault.
La vigne de Meursault 1er Cru les Goutte d’Or que nous exploitons depuis 1992  l’est en en métayage à moitié (50%  de la récolte pour le propriétaire, 50%  de la récolte pour le locataire)  . Sa superficie  est de 0.2 hectares.
L’âge moyen est de 40 ans. L’encépagement est 100% chardonnay.
Production annuelle : environ  1000 bouteilles.
Les vignes sont cultivées en culture biologique non certifiée.

Le sous-sol est composé d’un soubassement de roches en plaquettes .

Notre élevage avec peu de fûts neufs (20%)  et le reste en fûts d’un, deux et trois vins permet de préserver l’expression du Terroir.

Bouche avec du jus et de l’énergie, miel, fruits blancs pochés, du swing, du mouvement, de la dynamique, apparition des agrumes, goyave, citron vert, fruit de la passion, nourrissant, long, droit, un grand vin.

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Dégustation

  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2009
  • 2008
  • 2007

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Encore un vin, comme le Caillerets en rouge, qui brille par sa complexité d’une très grande classe.
Œuf, miel, menthe, abricot, orange, pomme, graines de coriandre, un autre tour d’aération pamplemousse, un autre, ananas, un autre, sauge, encore un, baie de genièvre, carvi, ça n’arrête pas, il n’y a qu’à demander, sans compter que l’ensemble se rafraîchit en permanence, on en est au bout de dix minutes à l’aneth, la verveine, la menthe glacée….. Avec le temps, l’aromatique pénètre dans une dimension onirique, , les arômes, toujours aussi nombreux, deviennent de plus en plus difficiles à définir, on approche (et plus que ça) la sophistication et la profondeur du grand cru.
Bouche avec une certaine sucrosité, caramel et sucre d’orge, ananas confit et crème caramel, pâte de fruit à l’orange et mangue mûre, fruit de la passion qui exsude son acidité et sa puissance expressive, orange sanguine, pêche jaune.
Finale longue, empyreumatique, d’une droiture et d’une intensité impressionnantes, proprement interminable, le socle calcaire et le fruit ne font vraiment qu’un, on pense Puligny-Caillerets,
de toutes façons, le Goutte d’Or de Mikulski se rapproche du zénith chaque année depuis 2004.
Un très grand vin à n’en pas douter. Langoustines, barbue, sole, de la délicatesse et de la sophistication.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe or très clair, translucide. Nez très frais et complexe, enchevêtrement de fleurs, d’herbes fines et d’épices en premier nez, compliqué de notes pâtissières furtives, de fruits blancs discrets et d’agrumes difficiles à décrire très vite après le service. Essayons de pénétrer ce labyrinthe où on croise un cerfeuil poivré, une feuille d’eucalyptus trempée dans du raifort, une moutarde à l’estragon glacée, une glace vanille à la menthe fraîche, un citron givré parfumé à la sauge, de l’anis parfumé à la violette, verveine et tilleul, pomme Granny Smith et kiwi glacé, en effet, l’image revient sans cesse, la fraîcheur, mot aujourd’hui galvaudé s’il en fût, est juste insolente et quasi incompréhensible dans le cadre du millésime, on remerciera François et son chef de culture, Jean Diosdado, pour la santé insolente de l’ensemble des vignes, toutes capables de restituer l’humidité bienfaitrice qui ne peut provenir que de racines dynamiques et actives, elles mêmes venus de pieds à la santé resplendissante.
La bouche, volumineuse, gorgée de fruits, pommes, poires et prunes, gorgée d’épices, poivres divers, blanc, Sichuan, vert, mais aussi ras-el-Hanout, kumquat, Reine Claude, sapidité majeure.
Finale formidable de tension, de densité, de longueur, interminable et habitée, incroyablement épicée par la pierre, une claque, un très grand vin, euphémisme.
On pourrait presque imaginer de le goûter aujourd’hui, après en tous cas une bonne heure de carafe, filets de Barbue poêlés sauce légère à l’oseille, langoustines rôties. Demain, c’est à dire n’importe quand entre 2027 et 2035, sole ou Barbue, bar ou Saint Pierre rôtis ou en sauce, rappelez vous seulement que Beaune n’est pas la capitale de l’huile d’olive et du romarin.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

La Goutte d’Or s’exprime dans la verticalité un peu comme les Meix Chavaux et, en apparente contradiction, ça n’est pas faute de complexité qui est ici impressionnante. Cru en ascendance permanente sous la houlette de François et de son équipe, est-ce que Goutte d’Or à la fin ne voudrait pas dire tout simplement « le fin du fin », « la valeur suprême » ?
Bref, retour sur terre et c’est le cas de le dire car ici la terre parle fort et clair. Fleurs, violette et œillets, miels complexes, abricot, orange, nos fruits secs, noix de cajou, du Brésil, nougat, sucre d’orge, pain d’épices , raisin de Corinthe, résine, anis et gingembre frais, complexe . Ajoutons une expression calcaire qui n’appartient qu’à elle, des notes de genièvre, de menthe fraîche et d’eucalyptus. La bouche est souple, plus élastique, prune jaune, mirabelle, raisin épicé, réglisse, poivres et notamment celui de Sichuan. Une finale d’une grande densité sans aucune dureté, très précise, la plus précise jusqu’ici, superbe allonge, beaucoup de style. La floralité n’a cessé de progresser dans l’aromatique jusqu’à devenir quasi dominante en fin de dégustation. Peut-être, sans garantie toutefois, que le Cru peut se contenter d’une garde de 5 ans, si vous avez la chance d’avoir acquis un Tillets ou un Meix Chavaux, ça vous donnera la réponse. Gastronomie classique, des coquilles Saint Jacques à la sole meunière. Notez qu’en ayant laissé un verre de Goutte d’Or quelques heures sur la table pendant que la dégustation des autres crus se poursuivait, que le vin a beaucoup gagné en fruits blancs, en agrumes, en fraîcheur de façon générale, mais aussi et surtout en sapidité, en mobilité, vous pouvez en tenir compte.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Huile d’amande douce et/ou de noisette, fruits secs-pralins, gâteau moka, café-Paris Brest, beurre tiède, toutes sortes de poires, une note de cuir, une autre fumée, pépins de poire, herbes subtiles, on est dans les airs, sur les hauteurs, une fraîcheur omni présente, entre Puligny et Blagny là haut, très haut. Ici encore, à l’air prolongé s’opère un changement, inverse des Charmes, le minéral arrive graduellement, on finit par retrouver une dalle calcaire, un bloc de marbre au milieu du verre. La bouche envoie du fruit par tombereaux, pêche blanche, pêche de vigne, poires et pomme Reinette, poivres maintenant, blanc, gris, Sitchuan, peau de fruits blancs, puissant mais ultra précis, droiture et allonge avec une remontée de sol formidable, encore une fois interminable (c’est peu de le dire).

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Le Goutte d’Or, dont il n’y a pas une goutte, est un des plus beaux vins de la gamme, ou plutôt, paraît très abouti au moment de la dégustation, raffiné et suprêmement élégant. Une aromatique de fruits blancs délicatement pochés, pêche blanche et pêche de vigne en tête, une Comice, de l’huile d’amande et de noisette, petit beurre, poivre et réglisse fins. Bouche au fruit juteux avec coing, Boskop à Reinette, poire, très poivrée, notes exotiques entre fruit de la passion et mangue.

Bouche franchement sapide avec une grande énergie, trame serrée, note de précision quasi métallique autour de la fonte et de l’acier, droiture et allonge.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Après Meix Chavaux et Poruzot, 2015 sera aussi l’année de Goutte d’Or. Vendangé 4 à 5 jours après le Poruzot, le 3 septembre, il en a la fraîcheur, la finesse et la minéralité. Roche mère calcaire, rose rose à blanche, violette, une floralité complexe et harmonieuse, presque réelle, objective, comme un vrai bouquet de fleurs juste coupées. Parfumé, élégant et vertical, le vin est d’une grande précision servi par un élevage totalement intégré. La bouche exhibe un fruit considérable, mais plein de vie et d’énergie, la matière est excitante, l’acidité décrit très précisément la roche. Finale savoureuse et salivante, énergique et tendue, empreinte empyreumatique du sol, grande persistance, superbe.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Nez assez ouvert, fruits blancs à fruits blancs confits, agrumes, plutôt orange, marmelade, presque orange sanguine, zeste de citron vert, poivre blanc et gingembre, le nez est lumineux. Arrivée d’une vague de complexité après quelques instants d’oxydation dans le verre……… Wasabi, note de poisson fumé, poivre gris, fruit de la passion ? Violette, réglisse, le plus épicé jusque-là, vertical et classieux, avec de nouveau un côté Perrières, actif, sapide, énergie monstre, acidité expressive, la finale est d’une précision et d’une droiture magnifiques, allonge, tension, vin actif, vivant, précis et énergisant.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Plus expressif et plus précis que le vin précédent, j’allais dire plus élégant aussi, on trouve au nez la coquille d’oeuf, des fleurs, un plan d’eau entouré de fleurs à l’orée du jour, le pays du matin calme – qui est la Corée – pourtant je pense Japon, silence et recueillement.
A l’aération, confiture de raisins, abricot, orange pressée, radis noir, gingembre, roche, en bouche agrumes, mangue, citron jaune, orange, beaucoup d’énergie dans celui ci, de droiture, d’allonge, finale avec une très belle acidité sur des notes de citron vert, on pense plus à 2007 cette fois ci car l’épine dorsale du vin le guide dès l’entrée en bouche, jusqu’à sa dernière expression après la finale. A mon avis, très beau vin, ayez de la patience, vous serez récompensés.

Comme pour me contredire, voici un vin plus frais, plus aérien que ses camarades, calcaire, coquille d’œuf, yoghourt, lassis, crème liquide, champignons, bolets et Paris, fruits secs, pignons, île flottante, les attributs du millésime, mais avec une touche de fraîcheur supplémentaire, un côté plus sophistiqué. Bouche avec du jus et de l’énergie, miel, fruits blancs pochés, du swing, du mouvement, de la dynamique, apparition des agrumes, goyave, citron vert, fruit de la passion, nourrissant, long, droit, un grand vin, la plus belle Goutte d’Or qu’il m’est été donné de découvrir à ce stade.

Encore une illustration de la complexité de ce millésime. Plus lisible que Poruzots, les agrumes sont devant et le caractère viandé derrière, mais ensuite, ça se complique gravement : agrumes, kumquats, citron vert, zeste d’orange et de citron, la bouche est à la fois beurrée, viande blanche et sensuelle, et en même temps très épicée, franchement poivrée. Le fruit poursuit la minéralité et vice-versa jusqu’à la dernière seconde de la finale, l’allonge et la persistance sont remarquables. A l’aveugle, du fait des agrumes, peut-être pourrait-on se tromper avec un Chassagne type Chenevottes. Il y a aussi du Charlemagne dans l’esprit.

Encore une pluie de superlatifs pour ce vin qui se distingue tout particulièrement dans ce millésime. Marmelade et mandarine au nez, fruits blancs et agrumes, grenade, fleur d’oranger, bouche fruit, oeuf cru, goayave, finale proche d’une grande Perrières, de très loin, le plus beau Goutte d’Or à ce jour. 96 +

Nez complexe, intense et frais, une minéralité sophistiquée avec une petite tendance Puligny. Bouche avec du jus, confiture de raisins, marmelade, abricot. Gourmand, naturel et intensément minéral, le vin est très sapide, ce qui lui donne de l’allonge en finale.

Le Goutte d’Or n’a cessé de grandir au cours de ces dernières années
et atteint en 2008 le point haut de cette évolution. Proche du Meix Chavaux sur le plan expressif, noyau de pêche blanche et de pêche de vigne, raisin froid, violette, fraîcheur de forêt, craie, fougères, résine de pin; cerfeuil, grande classe aromatique. La bouche donne une sensation de légèreté, de douceur, de suprême élégance, diaphane et nourrissant en même temps, du fruit, de la sève, de l’énergie, une finale qui reproduit en les amplifiant toutes les promesses du nez et de la bouche,
persistance en harmonie parfaite. Il me parait impératif de laisser ce
vin vieillir au moins cinq à six ans pour que tout son potentiel atteigne à cette harmonie dont ce vin est à l’évidence capable.

Le MEURSAULT GOUTTE D’OR est très vertical, minéral ; il a de la mâche en bouche et une grande droiture sur la finale persistante.

+ 2020

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Encore un vin, comme le Caillerets en rouge, qui brille par sa complexité d’une très grande classe.
Œuf, miel, menthe, abricot, orange, pomme, graines de coriandre, un autre tour d’aération pamplemousse, un autre, ananas, un autre, sauge, encore un, baie de genièvre, carvi, ça n’arrête pas, il n’y a qu’à demander, sans compter que l’ensemble se rafraîchit en permanence, on en est au bout de dix minutes à l’aneth, la verveine, la menthe glacée….. Avec le temps, l’aromatique pénètre dans une dimension onirique, , les arômes, toujours aussi nombreux, deviennent de plus en plus difficiles à définir, on approche (et plus que ça) la sophistication et la profondeur du grand cru.
Bouche avec une certaine sucrosité, caramel et sucre d’orge, ananas confit et crème caramel, pâte de fruit à l’orange et mangue mûre, fruit de la passion qui exsude son acidité et sa puissance expressive, orange sanguine, pêche jaune.
Finale longue, empyreumatique, d’une droiture et d’une intensité impressionnantes, proprement interminable, le socle calcaire et le fruit ne font vraiment qu’un, on pense Puligny-Caillerets,
de toutes façons, le Goutte d’Or de Mikulski se rapproche du zénith chaque année depuis 2004.
Un très grand vin à n’en pas douter. Langoustines, barbue, sole, de la délicatesse et de la sophistication.

+ 2019

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe or très clair, translucide. Nez très frais et complexe, enchevêtrement de fleurs, d’herbes fines et d’épices en premier nez, compliqué de notes pâtissières furtives, de fruits blancs discrets et d’agrumes difficiles à décrire très vite après le service. Essayons de pénétrer ce labyrinthe où on croise un cerfeuil poivré, une feuille d’eucalyptus trempée dans du raifort, une moutarde à l’estragon glacée, une glace vanille à la menthe fraîche, un citron givré parfumé à la sauge, de l’anis parfumé à la violette, verveine et tilleul, pomme Granny Smith et kiwi glacé, en effet, l’image revient sans cesse, la fraîcheur, mot aujourd’hui galvaudé s’il en fût, est juste insolente et quasi incompréhensible dans le cadre du millésime, on remerciera François et son chef de culture, Jean Diosdado, pour la santé insolente de l’ensemble des vignes, toutes capables de restituer l’humidité bienfaitrice qui ne peut provenir que de racines dynamiques et actives, elles mêmes venus de pieds à la santé resplendissante.
La bouche, volumineuse, gorgée de fruits, pommes, poires et prunes, gorgée d’épices, poivres divers, blanc, Sichuan, vert, mais aussi ras-el-Hanout, kumquat, Reine Claude, sapidité majeure.
Finale formidable de tension, de densité, de longueur, interminable et habitée, incroyablement épicée par la pierre, une claque, un très grand vin, euphémisme.
On pourrait presque imaginer de le goûter aujourd’hui, après en tous cas une bonne heure de carafe, filets de Barbue poêlés sauce légère à l’oseille, langoustines rôties. Demain, c’est à dire n’importe quand entre 2027 et 2035, sole ou Barbue, bar ou Saint Pierre rôtis ou en sauce, rappelez vous seulement que Beaune n’est pas la capitale de l’huile d’olive et du romarin.

+ 2018

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

La Goutte d’Or s’exprime dans la verticalité un peu comme les Meix Chavaux et, en apparente contradiction, ça n’est pas faute de complexité qui est ici impressionnante. Cru en ascendance permanente sous la houlette de François et de son équipe, est-ce que Goutte d’Or à la fin ne voudrait pas dire tout simplement « le fin du fin », « la valeur suprême » ?
Bref, retour sur terre et c’est le cas de le dire car ici la terre parle fort et clair. Fleurs, violette et œillets, miels complexes, abricot, orange, nos fruits secs, noix de cajou, du Brésil, nougat, sucre d’orge, pain d’épices , raisin de Corinthe, résine, anis et gingembre frais, complexe . Ajoutons une expression calcaire qui n’appartient qu’à elle, des notes de genièvre, de menthe fraîche et d’eucalyptus. La bouche est souple, plus élastique, prune jaune, mirabelle, raisin épicé, réglisse, poivres et notamment celui de Sichuan. Une finale d’une grande densité sans aucune dureté, très précise, la plus précise jusqu’ici, superbe allonge, beaucoup de style. La floralité n’a cessé de progresser dans l’aromatique jusqu’à devenir quasi dominante en fin de dégustation. Peut-être, sans garantie toutefois, que le Cru peut se contenter d’une garde de 5 ans, si vous avez la chance d’avoir acquis un Tillets ou un Meix Chavaux, ça vous donnera la réponse. Gastronomie classique, des coquilles Saint Jacques à la sole meunière. Notez qu’en ayant laissé un verre de Goutte d’Or quelques heures sur la table pendant que la dégustation des autres crus se poursuivait, que le vin a beaucoup gagné en fruits blancs, en agrumes, en fraîcheur de façon générale, mais aussi et surtout en sapidité, en mobilité, vous pouvez en tenir compte.

+ 2017

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Huile d’amande douce et/ou de noisette, fruits secs-pralins, gâteau moka, café-Paris Brest, beurre tiède, toutes sortes de poires, une note de cuir, une autre fumée, pépins de poire, herbes subtiles, on est dans les airs, sur les hauteurs, une fraîcheur omni présente, entre Puligny et Blagny là haut, très haut. Ici encore, à l’air prolongé s’opère un changement, inverse des Charmes, le minéral arrive graduellement, on finit par retrouver une dalle calcaire, un bloc de marbre au milieu du verre. La bouche envoie du fruit par tombereaux, pêche blanche, pêche de vigne, poires et pomme Reinette, poivres maintenant, blanc, gris, Sitchuan, peau de fruits blancs, puissant mais ultra précis, droiture et allonge avec une remontée de sol formidable, encore une fois interminable (c’est peu de le dire).

+ 2016

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Le Goutte d’Or, dont il n’y a pas une goutte, est un des plus beaux vins de la gamme, ou plutôt, paraît très abouti au moment de la dégustation, raffiné et suprêmement élégant. Une aromatique de fruits blancs délicatement pochés, pêche blanche et pêche de vigne en tête, une Comice, de l’huile d’amande et de noisette, petit beurre, poivre et réglisse fins. Bouche au fruit juteux avec coing, Boskop à Reinette, poire, très poivrée, notes exotiques entre fruit de la passion et mangue.

Bouche franchement sapide avec une grande énergie, trame serrée, note de précision quasi métallique autour de la fonte et de l’acier, droiture et allonge.

+ 2015

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Après Meix Chavaux et Poruzot, 2015 sera aussi l’année de Goutte d’Or. Vendangé 4 à 5 jours après le Poruzot, le 3 septembre, il en a la fraîcheur, la finesse et la minéralité. Roche mère calcaire, rose rose à blanche, violette, une floralité complexe et harmonieuse, presque réelle, objective, comme un vrai bouquet de fleurs juste coupées. Parfumé, élégant et vertical, le vin est d’une grande précision servi par un élevage totalement intégré. La bouche exhibe un fruit considérable, mais plein de vie et d’énergie, la matière est excitante, l’acidité décrit très précisément la roche. Finale savoureuse et salivante, énergique et tendue, empreinte empyreumatique du sol, grande persistance, superbe.

+ 2014

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Nez assez ouvert, fruits blancs à fruits blancs confits, agrumes, plutôt orange, marmelade, presque orange sanguine, zeste de citron vert, poivre blanc et gingembre, le nez est lumineux. Arrivée d’une vague de complexité après quelques instants d’oxydation dans le verre……… Wasabi, note de poisson fumé, poivre gris, fruit de la passion ? Violette, réglisse, le plus épicé jusque-là, vertical et classieux, avec de nouveau un côté Perrières, actif, sapide, énergie monstre, acidité expressive, la finale est d’une précision et d’une droiture magnifiques, allonge, tension, vin actif, vivant, précis et énergisant.

+ 2013

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Plus expressif et plus précis que le vin précédent, j’allais dire plus élégant aussi, on trouve au nez la coquille d’oeuf, des fleurs, un plan d’eau entouré de fleurs à l’orée du jour, le pays du matin calme – qui est la Corée – pourtant je pense Japon, silence et recueillement.
A l’aération, confiture de raisins, abricot, orange pressée, radis noir, gingembre, roche, en bouche agrumes, mangue, citron jaune, orange, beaucoup d’énergie dans celui ci, de droiture, d’allonge, finale avec une très belle acidité sur des notes de citron vert, on pense plus à 2007 cette fois ci car l’épine dorsale du vin le guide dès l’entrée en bouche, jusqu’à sa dernière expression après la finale. A mon avis, très beau vin, ayez de la patience, vous serez récompensés.

+ 2012

Comme pour me contredire, voici un vin plus frais, plus aérien que ses camarades, calcaire, coquille d’œuf, yoghourt, lassis, crème liquide, champignons, bolets et Paris, fruits secs, pignons, île flottante, les attributs du millésime, mais avec une touche de fraîcheur supplémentaire, un côté plus sophistiqué. Bouche avec du jus et de l’énergie, miel, fruits blancs pochés, du swing, du mouvement, de la dynamique, apparition des agrumes, goyave, citron vert, fruit de la passion, nourrissant, long, droit, un grand vin, la plus belle Goutte d’Or qu’il m’est été donné de découvrir à ce stade.

+ 2011

Encore une illustration de la complexité de ce millésime. Plus lisible que Poruzots, les agrumes sont devant et le caractère viandé derrière, mais ensuite, ça se complique gravement : agrumes, kumquats, citron vert, zeste d’orange et de citron, la bouche est à la fois beurrée, viande blanche et sensuelle, et en même temps très épicée, franchement poivrée. Le fruit poursuit la minéralité et vice-versa jusqu’à la dernière seconde de la finale, l’allonge et la persistance sont remarquables. A l’aveugle, du fait des agrumes, peut-être pourrait-on se tromper avec un Chassagne type Chenevottes. Il y a aussi du Charlemagne dans l’esprit.

+ 2010

Encore une pluie de superlatifs pour ce vin qui se distingue tout particulièrement dans ce millésime. Marmelade et mandarine au nez, fruits blancs et agrumes, grenade, fleur d’oranger, bouche fruit, oeuf cru, goayave, finale proche d’une grande Perrières, de très loin, le plus beau Goutte d’Or à ce jour. 96 +

+ 2009

Nez complexe, intense et frais, une minéralité sophistiquée avec une petite tendance Puligny. Bouche avec du jus, confiture de raisins, marmelade, abricot. Gourmand, naturel et intensément minéral, le vin est très sapide, ce qui lui donne de l’allonge en finale.

+ 2008

Le Goutte d’Or n’a cessé de grandir au cours de ces dernières années
et atteint en 2008 le point haut de cette évolution. Proche du Meix Chavaux sur le plan expressif, noyau de pêche blanche et de pêche de vigne, raisin froid, violette, fraîcheur de forêt, craie, fougères, résine de pin; cerfeuil, grande classe aromatique. La bouche donne une sensation de légèreté, de douceur, de suprême élégance, diaphane et nourrissant en même temps, du fruit, de la sève, de l’énergie, une finale qui reproduit en les amplifiant toutes les promesses du nez et de la bouche,
persistance en harmonie parfaite. Il me parait impératif de laisser ce
vin vieillir au moins cinq à six ans pour que tout son potentiel atteigne à cette harmonie dont ce vin est à l’évidence capable.

+ 2007

Le MEURSAULT GOUTTE D’OR est très vertical, minéral ; il a de la mâche en bouche et une grande droiture sur la finale persistante.

Meursault 1er cru Les Charmes
Meursault 1er cru Les Genevrières