Ce vin est issu d’une parcelle plantée en 1993 en Pinot Noir puis sur-greffée en 2008 en Chardonnay. Elle est exposée Sud-Sud-ouest sur le coteau de Saint Aubin.
Sa superficie totale est de 0.1868 ha.
Son encépagement est 100% Chardonnay
Production annuelle : environ 1200 bouteilles.
La vigne est cultivée en culture biologique non certifiée.
Ce vin a une belle fraicheur avec un nez de fruits blancs où dominent les poires, une touche de vanille et d’épices douces.
La bouche est fruitée, on y trouve Pomme Golden, poire et gelée de raisin, finale poivrée et puissante avec de la droiture et une belle persistance.
Idéalement, ce Saint Aubin est un vin à boire âgé de 3 a 5 ans. On le consomme en accompagnement d’un poisson ou d’une viande blanche, sauce au beurre ou crème.
Dégustation
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
L’évolution aromatique sur quelques minutes est spectaculaire qui me pousse à écrire : Pas de 2018 sans une demi-heure de carafe ! En effet, avec un démarrage « incroyablement » fruits secs, noisette, pignons, colophane, encaustique, beurre de baratte, noix de cajou, cacahuètes, nougat, miel des Causses, crème pâtissière, anis, sucre glace…… on se demande si c’est un vin ou un dessert et puis, métamorphose, évolution graduelle vers la fraîcheur et la précision. En bouche, le terroir plus frais propose plus vite des fruits blancs en particulier une poire Comice, même si caramel et sucre d’orge sont présents, ensuite, les agrumes apparaissent avec le citron et la mandarine, beaucoup de densité dans ce vin. La finale poivrée, épicée, serrée, longue et droite se pare d’une composante minérale sérieuse, yang, où des notes de fonte, de marbre concassé s’imposent. On le voit, les ensembles agrumes-fruits secs, et pâtisserie- agrumes méritent de s’harmoniser à travers une garde raisonnablement longue, en tous cas trois ans. De nouveau, manger chaud, éventuellement épicer avec tact (safran, curry, muscade), un millésime plus viandes blanches que poisson, vous avez le 2017 pour la barbue, plus Mont d’Or que chèvre entre deux.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Le Saint Aubin n’est pas en reste. On est ici plus minéral, la présence de la roche calcaire se fait sentir, des herbes fines, cerfeuil et gazon coupé, eucalyptus, lavande, une nuance de bergamote, un côté gomme-poil à gratter-poudre à canon, arrivent des notes de riz-saké puis fleurs blanches, muguet et marguerites, miel d’acacia, vanille délicate. Bouche raisin, poire, pomme, agrumes, herbes fines, matière élastique et juteuse, fontaine de fruits charnus, long, droit, chargé de fruit et de notes poivrées, une note empyreumatique sortie tout droit du sol, persistant, vraiment complet.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Achat avisé que ce Saint-Aubin de belle fraîcheur avec un nez de fruits blancs où dominent les poires, Williams et Comice, une touche de vanille, des épices douces entre curcuma, carvi et curry doux, de l’air, de la pureté. La bouche est franchement fruitée, on y trouve pomme Golden, poire et gelée de raisin, finale poivrée et puissante avec de la droiture et une belle persistance.
- + 2018
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
L’évolution aromatique sur quelques minutes est spectaculaire qui me pousse à écrire : Pas de 2018 sans une demi-heure de carafe ! En effet, avec un démarrage « incroyablement » fruits secs, noisette, pignons, colophane, encaustique, beurre de baratte, noix de cajou, cacahuètes, nougat, miel des Causses, crème pâtissière, anis, sucre glace…… on se demande si c’est un vin ou un dessert et puis, métamorphose, évolution graduelle vers la fraîcheur et la précision. En bouche, le terroir plus frais propose plus vite des fruits blancs en particulier une poire Comice, même si caramel et sucre d’orge sont présents, ensuite, les agrumes apparaissent avec le citron et la mandarine, beaucoup de densité dans ce vin. La finale poivrée, épicée, serrée, longue et droite se pare d’une composante minérale sérieuse, yang, où des notes de fonte, de marbre concassé s’imposent. On le voit, les ensembles agrumes-fruits secs, et pâtisserie- agrumes méritent de s’harmoniser à travers une garde raisonnablement longue, en tous cas trois ans. De nouveau, manger chaud, éventuellement épicer avec tact (safran, curry, muscade), un millésime plus viandes blanches que poisson, vous avez le 2017 pour la barbue, plus Mont d’Or que chèvre entre deux.
- + 2017
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Le Saint Aubin n’est pas en reste. On est ici plus minéral, la présence de la roche calcaire se fait sentir, des herbes fines, cerfeuil et gazon coupé, eucalyptus, lavande, une nuance de bergamote, un côté gomme-poil à gratter-poudre à canon, arrivent des notes de riz-saké puis fleurs blanches, muguet et marguerites, miel d’acacia, vanille délicate. Bouche raisin, poire, pomme, agrumes, herbes fines, matière élastique et juteuse, fontaine de fruits charnus, long, droit, chargé de fruit et de notes poivrées, une note empyreumatique sortie tout droit du sol, persistant, vraiment complet.
- + 2015
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Achat avisé que ce Saint-Aubin de belle fraîcheur avec un nez de fruits blancs où dominent les poires, Williams et Comice, une touche de vanille, des épices douces entre curcuma, carvi et curry doux, de l’air, de la pureté. La bouche est franchement fruitée, on y trouve pomme Golden, poire et gelée de raisin, finale poivrée et puissante avec de la droiture et une belle persistance.