Cet Aloxe-Corton est situé à côté des Corton. Nous l’achetons en vin à un très bon viticulteur qui cultive ses vignes et élabore son vin avec soin puis l’élevons.
Les vignes sont âgées de 70 et 30 ans. Le rendement est bas, environ 40h par hectare.
L’encépagement est 100% Pinot Noir.
Les vignes sont cultivées en culture biologique non certifiée.
Le sol est très argileux de 70/80 cms posé sur de très grosses roches.
La cuvée est vinifiée en cuves pendant environ 15-17 jours, puis mise en fûts de chêne dans lesquels elle reste au minimum 14mois. Nous utilisons environ 20% de fûts neufs
Ce vin est sensuel mais avec une note de sang assez nette, des arômes de viande crue, cuir neuf, noix de muscade, un trio prunes-cerises et framboises, tulipe et pivoine. Ici aussi une fine sucrosité entre sucre blanc et sucre glace, confiture de framboises, confiture de fraises et même une note balsamique Même si le vin est assez charmeur, il faudra poser les tannins sur une viande rouge pour libérer tout le fruit.
Dégustation
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe nettement plus dense ici, beau grenat lumineux. Mûre, griotte, prune rouge et quetsche, une composante balsamique évoque le vernis et le camphre, le vinaigre de framboise, bulbes de fleurs, de tulipes en particulier, groseille, jus de grenade, tomate cœur de bœuf très mûre, jus de betterave poivré et subtilement vinaigré, choux rouge, échalote rose cette fois.
Bouche expressive, tombereaux de fruit, prunes rouges juteuses, griottes, cerises bourrées de jus, pruneau, baies de cassissier, vinaigre de framboise, laurier mariné dans le vin, baie de genièvre, élevage insensible totalement intégré, matière vivante, excitante, formidablement dynamique, jus de réglisse, touches de poivre vert, de clou de girofle, cuir, écorce. A l’arrière-plan des agrumes, orange, grenade, mandarine, kumquat, poudre de cacao.
Finale intense, tannins puissants mais archi mûrs, rectiligne, argile dense, longueur spectaculaire.
On pourrait boire ce vin mais notre conseil est de se diriger vers la cave et de ne pas ouvrir avent au moins 7 ans car il y a fort à parier que cette bouteille passe du statut de belle bouteille à celui de grande bouteille. Canard au sang, palombe rôtie, plus tard, bourguignon de sanglier.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe rubis. Le nez sent la terre fertile, les céréales et leurs graines, épeautre, orge, maïs, il sent aussi la chair lactique du veau, fruits rouges crémés, cerise et griottes en clafoutis, gelée de groseille, c’est délicat, élégant, aérien et croyez moi, accoler le mot aérien au climat des Vercots, ça n’est jamais arrivé, peut être pour le millésime 2000, ou 2007, et encore. En 2000, il y avait eu un important problème de dilution lié aux trombes d’eau tombées à la veille des vendanges, mais ici, point de dilution, seulement un grand raffinement qui transforme ce puissant finage de grande garde, en quelque premier cru Blanchards ou Charmes de Morey-Saint-Denis !
Bouche groseille démonstrative, framboise et cerise griotte, poivres rose et poivre de Sichuan, très jolie trame épicée, tout le temps fine et soyeuse, s’étire, expressive, prunes rouges, presque poivron rouge, Finale d’une superbe allonge minérale et épicée avec des fruits rouges, savoureuse et sapide, beaucoup de persistance,
très belle harmonie d’ensemble, peut être pas l’archétype du Vercots, mais sûrement un remarquable premier cru de Bourgogne.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Grande bouteille en perspective. Profondeur et concentration, très grande maturité, compote concentrée de fruits rouges et noirs, cerise burlat, confiture de framboises et de cerises, note de marmelade, de pâte de fruit à l’orange (comme chez les blancs du millésime), cacao, café moka et allons y encore avec confiture de mûres et fruits noirs macérés. La bouche est très proche du nez, poivre, cuir, prune-quetsch- mûres, beaucoup de matière, reste souple malgré la grande densité, finit toujours en accord, quetsch, cerise, écorce, cuir, et plus tard, beaucoup plus tard tant c’est long, une superbe note de framboise.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Sensuel mais avec une note de sang assez nette, sang d’humain cette fois ci, des arômes de viande crue aussi genre boeuf coupe maigre, des fleurs blanches, pêche blanche (oui je sais, c’est un rouge), cuir neuf, noix de muscade, un trio prunes-cerises et framboises, tulipe et pivoine. Ici aussi une fine sucrosité entre sucre blanc et sucre glace, confiture de framboises, confiture de farises et même une note balsamique de type rouge à lèvres. Bouche juteuse et facile, des tannins un peu plus présents que ceux du Pommard, cerise, framboise et cuir sont cohérents avec le nez, même si le vin est assez charmeur, il faudra poser les tannins sur une viande rouge pour libérer tout le fruit.
- + 2022
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe nettement plus dense ici, beau grenat lumineux. Mûre, griotte, prune rouge et quetsche, une composante balsamique évoque le vernis et le camphre, le vinaigre de framboise, bulbes de fleurs, de tulipes en particulier, groseille, jus de grenade, tomate cœur de bœuf très mûre, jus de betterave poivré et subtilement vinaigré, choux rouge, échalote rose cette fois.
Bouche expressive, tombereaux de fruit, prunes rouges juteuses, griottes, cerises bourrées de jus, pruneau, baies de cassissier, vinaigre de framboise, laurier mariné dans le vin, baie de genièvre, élevage insensible totalement intégré, matière vivante, excitante, formidablement dynamique, jus de réglisse, touches de poivre vert, de clou de girofle, cuir, écorce. A l’arrière-plan des agrumes, orange, grenade, mandarine, kumquat, poudre de cacao.
Finale intense, tannins puissants mais archi mûrs, rectiligne, argile dense, longueur spectaculaire.
On pourrait boire ce vin mais notre conseil est de se diriger vers la cave et de ne pas ouvrir avent au moins 7 ans car il y a fort à parier que cette bouteille passe du statut de belle bouteille à celui de grande bouteille. Canard au sang, palombe rôtie, plus tard, bourguignon de sanglier. - + 2019
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe rubis. Le nez sent la terre fertile, les céréales et leurs graines, épeautre, orge, maïs, il sent aussi la chair lactique du veau, fruits rouges crémés, cerise et griottes en clafoutis, gelée de groseille, c’est délicat, élégant, aérien et croyez moi, accoler le mot aérien au climat des Vercots, ça n’est jamais arrivé, peut être pour le millésime 2000, ou 2007, et encore. En 2000, il y avait eu un important problème de dilution lié aux trombes d’eau tombées à la veille des vendanges, mais ici, point de dilution, seulement un grand raffinement qui transforme ce puissant finage de grande garde, en quelque premier cru Blanchards ou Charmes de Morey-Saint-Denis !
Bouche groseille démonstrative, framboise et cerise griotte, poivres rose et poivre de Sichuan, très jolie trame épicée, tout le temps fine et soyeuse, s’étire, expressive, prunes rouges, presque poivron rouge, Finale d’une superbe allonge minérale et épicée avec des fruits rouges, savoureuse et sapide, beaucoup de persistance,
très belle harmonie d’ensemble, peut être pas l’archétype du Vercots, mais sûrement un remarquable premier cru de Bourgogne. - + 2018
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Grande bouteille en perspective. Profondeur et concentration, très grande maturité, compote concentrée de fruits rouges et noirs, cerise burlat, confiture de framboises et de cerises, note de marmelade, de pâte de fruit à l’orange (comme chez les blancs du millésime), cacao, café moka et allons y encore avec confiture de mûres et fruits noirs macérés. La bouche est très proche du nez, poivre, cuir, prune-quetsch- mûres, beaucoup de matière, reste souple malgré la grande densité, finit toujours en accord, quetsch, cerise, écorce, cuir, et plus tard, beaucoup plus tard tant c’est long, une superbe note de framboise.
- + 2017
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Sensuel mais avec une note de sang assez nette, sang d’humain cette fois ci, des arômes de viande crue aussi genre boeuf coupe maigre, des fleurs blanches, pêche blanche (oui je sais, c’est un rouge), cuir neuf, noix de muscade, un trio prunes-cerises et framboises, tulipe et pivoine. Ici aussi une fine sucrosité entre sucre blanc et sucre glace, confiture de framboises, confiture de farises et même une note balsamique de type rouge à lèvres. Bouche juteuse et facile, des tannins un peu plus présents que ceux du Pommard, cerise, framboise et cuir sont cohérents avec le nez, même si le vin est assez charmeur, il faudra poser les tannins sur une viande rouge pour libérer tout le fruit.