Nous exploitons en fermage depuis 1992 nos vignes de Bourgogne Aligoté. Leur superficie est de 1.5 hectares. L’une a été plantée en 1929 et l’autre en 1948 par Joseph Boillot, le grand père de François MIKULSKI.
Leur encépagement est 100% Aligoté.
Elles sont cultivées en culture biologique non certifiée.
Production annuelle : environ 9000 bouteilles.
Le sous-sol est composé d’alluvions fines de rivière, fréquent dans la partie basse du coteau.
Les rendements sont maîtrisés, le vin élevé en cuve sur lies. Il est mis en bouteille en Juillet pour préserver le fruit.
C’est un vin que l’on consomme idéalement : soit à l’apéritif, frais, soit avec des fruits de mer, terrine.
Il est à consommer dans l’année si l’on préfère des arômes fruités mais peut se conserver plus longtemps
Dégustation
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe de jus de citron vert brillant et lumineuse. Nez de fraîcheur, citron vert et feuille d’eucalyptus, feuille de céleri et pomme Granny Smith, herbes fines proches du cerfeuil et de l’aneth, bosquet d’acacias au printemps, fine sucrosité fille de la très grande maturité du millésime qui évoque berlingot, bonbon acidulé, bonbon à l’anis et des traces de lavande voire de basilic, charme et sensualité bucolique. Bouche très mûre, comme on pouvait s’y attendre, matière pulpeuse et généreuse, poire Passe Crassane et pomme Granny Smith, prunes jaune et verte, gelée de clémentine avec un jet de citron vert, discrète note de concombre et de céleri, pointe de jus d’orange, quelques brins de coriandre ajoutent encore de la fraîcheur. Finale harmonieuse avec beaucoup de longueur et une remarquable persistance du fruit, nourrissant et satisfaisant, on peut boire ou garder, si on boit, terrine tiède ou froide de poisson, persil plat et coriandre, petits légumes de printemps, rouleaux de printemps ou colin froid mayonnaise, si on garde 3 ou 4 ans, papillotes de cabillaud, de carrelet ou de lieu jaune, purées de pommes de terre crème tiède aux herbes fines et purée de céleri.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Curieusement, à cause des nombreux fruits secs qui s’en dégagent, le vin parait presque boisé, amandes, pralines, turron de Xijona, noisettes et pistaches. Après tous ces fruits secs, ce sont des préparations à base d’oeufs et de crème, jaunes d’oeufs battus avec pistaches et éclats d’amandes, on ne peut s’empêcher de penser à une île flottante.
La bouche est charnue et généreuse, beaucoup de volume de fruit où on trouve la poire, la pomme caramélisée, la pêche jaune flambée, la générosité continue sur la finale largement épicée avec des poivres, mais aussi du piment, persistance appréciable. Ca peut paraître contradictoire avec la description mais il faut s’orienter plutôt vers un plat de poisson froid, comme un colin froid mayonnaise que l’on pourra relever d’un peu de curry ou de poivre de Sichuan.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Dès le premier nez on perçoit la densité, la concentration de matière, l’intensité des extraits secs.
Fruits très mûrs, denses, pomme Canada opulente, purée concentrée de pomme Canada, coing très mûr, peau de pêche, traces de banane très mûre et d’ananas tout aussi mûr. A l’air, apparition d’une poire elle aussi très mûre, entre Williams et Passe Crassane, une touche de confiture d’abricot, noyau d’abricot, on frise la marmelade, la sensation de densité est permanente, pour finir, une composante végétale avec persil et persil plat puis cresson et fane de radis.
Bouche à la matière ample, beaucoup de chair, pomme encore, Canada mais aussi Boskoop,
écorce d’orange, poivre noir concassé gros, épices plus violentes entre cardamome et clou de
girofle, masculin, yang, vraiment massif, marmelade avec zestes, prune verte et prune jaune quasi blettes,
Finale à l’image du reste, socle rocheux profond, résonance tellurique de l’ensemble, un aligoté
qui s’exprime dans le registre des notes graves, basse Bulgare, les racines sont descendues bien
bas et elle ont su transmettre cette sensation venue des tréfonds du sol. Sûrement pas un vin d’apéritif, pas vraiment pour un plateau de fruits de mer, au moins un tronçon de carrelet et sa purée de céleri ou un Parmentier de cabillaud, il est recommandé de manger chaud.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe d’un bel or clair et brillant. Nez gourmand de miel de montagne, de noisette, d’amandes, ça sent le terre retournée, la cire et des champignons délicats comme l’amanite des Césars. A l’aération, des agrumes subtils, citron vert et pamplemousse, dans lesquels se glisse une poire Comice, pignons et cacahuètes, extraits secs d’un millésime très chaud, retour d’un citron jaune bien mûr accompagné d’une note de coing, tout aussi mûr.
La composante minérale, sourde et profonde, se traduit par des notes de plâtre, de brique, de ciment, tout ça issu du sous sol, même si ici les calcaires sont très très profonds.
Bouche avec de la matière, très grande maturité des fruits, pomme, poire, mandarine, un vin sérieux, concentré, kumquat, orange Outspan, fane de carottes, légumes racines. Finale dense et puissante, persistance étonnante avec des résonances minérales de roche profonde, concentration, un aligoté hiératique qui n’est destiné ni à l’apéritif, ni même à un plateau de fruits de mer, il lui faudra du chaud, des viandes blanches, au minimum un boudin blanc ou des quenelles de volaille.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez de fruits secs pas secs, amande fraîche et noisette tout autant, peau de pomme et de poire, pépins de pomme. Note de lavande, de thym frais, tilleul-menthe, persil-coriandre, pomme Granny et poivre blanc, poivre de Sichuan. Phénomène qui se reproduira, rafraîchissement graduel des arômes à l’aération, on passe de fruits secs et leur huile potentielle à des fruits de plus en plus frais, on a l’impression que l’acidité monte progressivement. Bouche sur le miel avec un beurre tiède, une crème Anglaise, puis des agrumes, orange Outspan, écorce de clémentine, pomme Granny à Reinette, pépins aussi en bouche, énergie. Ça finit dans la densité, une note de métal venue du sol, pomme Reinette, poivre et musc. Pas un aligoté pour plateau de fruits de mer, vous avez le 2017 pour ça, un aligoté pour plat chaud comme un gratin de moules et pas avant début 2021, au moins.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Pomme et poire, plus précisément Reinette et Comice, des herbes fines en veux tu, en voilà ! Cerfeuil, persil plat, gazon coupé, lavande, le vin, naturellement très frais, continue de se rafraîchir sans cesse à l’air, une coquille d’oeuf et une note fumée pour le minéral, une note de menthe et une autre de coriandre pour le végétal, à l’entrée en bouche, on a tout de suite une sensation de propreté, de pureté, un côté bienfaisant qu’on retrouvera dans tous les vins, un millésime qui rit, qui rajeunit, qui lave. La pomme, qui en bouche vire à la Boskoop, a l’air plus vraie que nature, la poire en bouche libère une acidité de vrai fruit, c’est poivré, finement musqué, la persistance du fruit sur la finale impressionne. Pas un aligoté pour fruits de mer cette fois ci, mais plutôt pour d’autres classiques comme les cuisses de grenouille, les escargots ou un saumon gravlax.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
10 hectolitres à l’hectare, 7500 bouteilles manquent à l’appel, au gel général, on ajoutera ici une importante attaque de mildiou ! Malgré tout, le vin produit est excellent, équilibré, complexe, chargé de fruit. Au nez, ces fruits sont blancs, mûrs et frais, pomme Granny, poire Conférence, raisin, le calcaire que ces très vieilles vignes trouvent sans difficulté est bien marqué, des herbes fines (cerfeuil), de l’herbe coupée, des agrumes, citrons vert et jaune, enfin des épices, poivre blanc, radis noir, racine de gingembre, complexe donc. Bouche fraîche dominée par les agrumes, citron et pamplemousse, le poivre blanc devient menthe poivrée, puissant, savoureux, terrine de poisson, charcuterie.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Compagnon généralement idéal du plateau de fruits de mer, avec ce 2015, il faudra changer vos habitudes et vous diriger vers d’autres classiques tels que les escargots de Bourgogne, les cuisses de grenouille ou une terrine de volaille servie tiède. Un nez encore moins variétal (dominé par les arômes primaires du cépage) qu’à l’accoutumée, pamplemousse très mûr, citron confit, mirabelle, beurre d’herbes iodé, empyreumatique, un côté viande blanche comme les odeurs d’un poulet au citron, une note de pomme entre Boskop et Reinette. Bouche volumineuse aves des fruits blancs très mûrs, pomme et Reine Claude en tête, finale en accord, goûteux et charnu.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez d’agrumes, citron vert, aussi eucalyptus, presque iodé, peau de pomme, gingembre racine, note quasi métallique, un côté Sancerre dans les notes minérales, très vertical, encore citron jaune et pamplemousse, citron givré. En bouche, les saveurs reproduisent les arômes, citrons jaunes et verts, pamplemousse, orange type outspan, acidité et minéralité font la paire en s’entendant à merveille, vin puissant, concentré, droit, sérieux. Idéal sur les fruits de mer, sucrosité nulle, note fumée, tentez des ormeaux, le vin a la carrure pour les tenir en respect.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
J’ai dégusté cette bouteille à l’ouverture, après 18 heures avec un vide d’une dizaine de centimètres, et une autre bouteille du même breuvage, ouverte depuis trois jours. Le vin ne bouge pas une oreille.
Nez minéral calcaire, coquille d’oeuf, menthe séchée, thé froid, algues, agrumes de type pamplemousse-peau d’orange, aucune expression variétale du cépage, bouche fruits blancs, pomme Reinette à Granny Smith, vin massif, dense, monolithique (le mot s’applique parfaitement), un coup d’oeil vers le Sancerrois, puissant en finale, carré. Après 18 heures, on gagne du fruit, des herbes fines-cerfeuil, de l’élasticité, davantage d’agrumes-fruit de la passion, la réponse salivaire augmente. Avec la bouteille ouverte trois jours auparavant, on reste stupéfait de la force intérieure de cette chose. On pourrait reprendre mot à mot ce qu’on a éprouvé à l’ouverture. A mon sens, il faut oublier ce vin trois ans ou carafer le matin pour le soir. Il faut éviter de manger chaud, gastronomie scandinave, fromages de chèvre frais, poisson froid mayonnaise et basta cosi jusqu’à nouvel ordre.
Fleur d’oranger, terre limoneuse, coquille d’huître bulots-fruits de mer, un aligoté “pleine mer”. Du fond, de la densité, de la concentration dans la matière. Bouger le vin en bouche demande un effort physique tant la matière est serrée, finale de “Pommard blanc”, tanins, structure, un coup de boule.
Le nez fait presque penser à un vin de Loire avec des notes d’herbes, de beurre d’algue et une touche de citron poivré. La bouche est toute en rondeur, très raisin, le vin fait saliver, puis fruit de la passion et goayave, beaucoup de complexité de saveurs et, bien que charnu, presque opulent, le vin a de l’énergie. Idéal pour la table, mais plus grenouilles que fruits de mer, plus escargots que bulots, un aligoté pour manger chaud, du haddock ou des maquereaux grillés.
Coquille d’oeuf, herbes fines, coriandre, citron vert, acacia, lavande, raisin, peau et jus. Maturité parfaite, précision et équilibre. Très au dessus de l’appellation, oserais-je dire que ça fait le poids avec un Saint Romain village ? Sensation de pureté absolue sur la finale, tension et droiture. J’ose 89-90.
Nez tendre et sensuel, amande douce, pignons, mais aussi coriandre et menthe fraîche. Bouche charnue et fruitée, rétro-olfaction nourrissante, beaucoup de matière, une légère note de chaleur en fin de bouche.
Une robe brillante et lumineuse annonce dès le premier vin la,précision, un des attributs majeurs de la gamme. Nez de fruits blancs, amande fraîche, cerfeuil, miel et menthe. Beaucoup de naturel et beaucoup de complexité aromatique à ce niveau. Bouche sur les fruits blancs pochés, miel de lavande, le vin est rond et gourmand et finit sur la coriandre, les agrumes avec une dominante citronnée, beaucoup de persistance.
Le BOURGOGNE ALIGOTE est sapide, salin et énergique, avec des arômes de champignons frais et de fruits blancs.
- + 2022
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe de jus de citron vert brillant et lumineuse. Nez de fraîcheur, citron vert et feuille d’eucalyptus, feuille de céleri et pomme Granny Smith, herbes fines proches du cerfeuil et de l’aneth, bosquet d’acacias au printemps, fine sucrosité fille de la très grande maturité du millésime qui évoque berlingot, bonbon acidulé, bonbon à l’anis et des traces de lavande voire de basilic, charme et sensualité bucolique. Bouche très mûre, comme on pouvait s’y attendre, matière pulpeuse et généreuse, poire Passe Crassane et pomme Granny Smith, prunes jaune et verte, gelée de clémentine avec un jet de citron vert, discrète note de concombre et de céleri, pointe de jus d’orange, quelques brins de coriandre ajoutent encore de la fraîcheur. Finale harmonieuse avec beaucoup de longueur et une remarquable persistance du fruit, nourrissant et satisfaisant, on peut boire ou garder, si on boit, terrine tiède ou froide de poisson, persil plat et coriandre, petits légumes de printemps, rouleaux de printemps ou colin froid mayonnaise, si on garde 3 ou 4 ans, papillotes de cabillaud, de carrelet ou de lieu jaune, purées de pommes de terre crème tiède aux herbes fines et purée de céleri.
- + 2021
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Curieusement, à cause des nombreux fruits secs qui s’en dégagent, le vin parait presque boisé, amandes, pralines, turron de Xijona, noisettes et pistaches. Après tous ces fruits secs, ce sont des préparations à base d’oeufs et de crème, jaunes d’oeufs battus avec pistaches et éclats d’amandes, on ne peut s’empêcher de penser à une île flottante.
La bouche est charnue et généreuse, beaucoup de volume de fruit où on trouve la poire, la pomme caramélisée, la pêche jaune flambée, la générosité continue sur la finale largement épicée avec des poivres, mais aussi du piment, persistance appréciable. Ca peut paraître contradictoire avec la description mais il faut s’orienter plutôt vers un plat de poisson froid, comme un colin froid mayonnaise que l’on pourra relever d’un peu de curry ou de poivre de Sichuan. - + 2020
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Dès le premier nez on perçoit la densité, la concentration de matière, l’intensité des extraits secs.
Fruits très mûrs, denses, pomme Canada opulente, purée concentrée de pomme Canada, coing très mûr, peau de pêche, traces de banane très mûre et d’ananas tout aussi mûr. A l’air, apparition d’une poire elle aussi très mûre, entre Williams et Passe Crassane, une touche de confiture d’abricot, noyau d’abricot, on frise la marmelade, la sensation de densité est permanente, pour finir, une composante végétale avec persil et persil plat puis cresson et fane de radis.
Bouche à la matière ample, beaucoup de chair, pomme encore, Canada mais aussi Boskoop,
écorce d’orange, poivre noir concassé gros, épices plus violentes entre cardamome et clou de
girofle, masculin, yang, vraiment massif, marmelade avec zestes, prune verte et prune jaune quasi blettes,
Finale à l’image du reste, socle rocheux profond, résonance tellurique de l’ensemble, un aligoté
qui s’exprime dans le registre des notes graves, basse Bulgare, les racines sont descendues bien
bas et elle ont su transmettre cette sensation venue des tréfonds du sol. Sûrement pas un vin d’apéritif, pas vraiment pour un plateau de fruits de mer, au moins un tronçon de carrelet et sa purée de céleri ou un Parmentier de cabillaud, il est recommandé de manger chaud. - + 2019
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe d’un bel or clair et brillant. Nez gourmand de miel de montagne, de noisette, d’amandes, ça sent le terre retournée, la cire et des champignons délicats comme l’amanite des Césars. A l’aération, des agrumes subtils, citron vert et pamplemousse, dans lesquels se glisse une poire Comice, pignons et cacahuètes, extraits secs d’un millésime très chaud, retour d’un citron jaune bien mûr accompagné d’une note de coing, tout aussi mûr.
La composante minérale, sourde et profonde, se traduit par des notes de plâtre, de brique, de ciment, tout ça issu du sous sol, même si ici les calcaires sont très très profonds.
Bouche avec de la matière, très grande maturité des fruits, pomme, poire, mandarine, un vin sérieux, concentré, kumquat, orange Outspan, fane de carottes, légumes racines. Finale dense et puissante, persistance étonnante avec des résonances minérales de roche profonde, concentration, un aligoté hiératique qui n’est destiné ni à l’apéritif, ni même à un plateau de fruits de mer, il lui faudra du chaud, des viandes blanches, au minimum un boudin blanc ou des quenelles de volaille. - + 2018
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez de fruits secs pas secs, amande fraîche et noisette tout autant, peau de pomme et de poire, pépins de pomme. Note de lavande, de thym frais, tilleul-menthe, persil-coriandre, pomme Granny et poivre blanc, poivre de Sichuan. Phénomène qui se reproduira, rafraîchissement graduel des arômes à l’aération, on passe de fruits secs et leur huile potentielle à des fruits de plus en plus frais, on a l’impression que l’acidité monte progressivement. Bouche sur le miel avec un beurre tiède, une crème Anglaise, puis des agrumes, orange Outspan, écorce de clémentine, pomme Granny à Reinette, pépins aussi en bouche, énergie. Ça finit dans la densité, une note de métal venue du sol, pomme Reinette, poivre et musc. Pas un aligoté pour plateau de fruits de mer, vous avez le 2017 pour ça, un aligoté pour plat chaud comme un gratin de moules et pas avant début 2021, au moins.
- + 2017
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Pomme et poire, plus précisément Reinette et Comice, des herbes fines en veux tu, en voilà ! Cerfeuil, persil plat, gazon coupé, lavande, le vin, naturellement très frais, continue de se rafraîchir sans cesse à l’air, une coquille d’oeuf et une note fumée pour le minéral, une note de menthe et une autre de coriandre pour le végétal, à l’entrée en bouche, on a tout de suite une sensation de propreté, de pureté, un côté bienfaisant qu’on retrouvera dans tous les vins, un millésime qui rit, qui rajeunit, qui lave. La pomme, qui en bouche vire à la Boskoop, a l’air plus vraie que nature, la poire en bouche libère une acidité de vrai fruit, c’est poivré, finement musqué, la persistance du fruit sur la finale impressionne. Pas un aligoté pour fruits de mer cette fois ci, mais plutôt pour d’autres classiques comme les cuisses de grenouille, les escargots ou un saumon gravlax.
- + 2016
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
10 hectolitres à l’hectare, 7500 bouteilles manquent à l’appel, au gel général, on ajoutera ici une importante attaque de mildiou ! Malgré tout, le vin produit est excellent, équilibré, complexe, chargé de fruit. Au nez, ces fruits sont blancs, mûrs et frais, pomme Granny, poire Conférence, raisin, le calcaire que ces très vieilles vignes trouvent sans difficulté est bien marqué, des herbes fines (cerfeuil), de l’herbe coupée, des agrumes, citrons vert et jaune, enfin des épices, poivre blanc, radis noir, racine de gingembre, complexe donc. Bouche fraîche dominée par les agrumes, citron et pamplemousse, le poivre blanc devient menthe poivrée, puissant, savoureux, terrine de poisson, charcuterie.
- + 2015
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Compagnon généralement idéal du plateau de fruits de mer, avec ce 2015, il faudra changer vos habitudes et vous diriger vers d’autres classiques tels que les escargots de Bourgogne, les cuisses de grenouille ou une terrine de volaille servie tiède. Un nez encore moins variétal (dominé par les arômes primaires du cépage) qu’à l’accoutumée, pamplemousse très mûr, citron confit, mirabelle, beurre d’herbes iodé, empyreumatique, un côté viande blanche comme les odeurs d’un poulet au citron, une note de pomme entre Boskop et Reinette. Bouche volumineuse aves des fruits blancs très mûrs, pomme et Reine Claude en tête, finale en accord, goûteux et charnu.
- + 2014
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez d’agrumes, citron vert, aussi eucalyptus, presque iodé, peau de pomme, gingembre racine, note quasi métallique, un côté Sancerre dans les notes minérales, très vertical, encore citron jaune et pamplemousse, citron givré. En bouche, les saveurs reproduisent les arômes, citrons jaunes et verts, pamplemousse, orange type outspan, acidité et minéralité font la paire en s’entendant à merveille, vin puissant, concentré, droit, sérieux. Idéal sur les fruits de mer, sucrosité nulle, note fumée, tentez des ormeaux, le vin a la carrure pour les tenir en respect.
- + 2013
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
J’ai dégusté cette bouteille à l’ouverture, après 18 heures avec un vide d’une dizaine de centimètres, et une autre bouteille du même breuvage, ouverte depuis trois jours. Le vin ne bouge pas une oreille.
Nez minéral calcaire, coquille d’oeuf, menthe séchée, thé froid, algues, agrumes de type pamplemousse-peau d’orange, aucune expression variétale du cépage, bouche fruits blancs, pomme Reinette à Granny Smith, vin massif, dense, monolithique (le mot s’applique parfaitement), un coup d’oeil vers le Sancerrois, puissant en finale, carré. Après 18 heures, on gagne du fruit, des herbes fines-cerfeuil, de l’élasticité, davantage d’agrumes-fruit de la passion, la réponse salivaire augmente. Avec la bouteille ouverte trois jours auparavant, on reste stupéfait de la force intérieure de cette chose. On pourrait reprendre mot à mot ce qu’on a éprouvé à l’ouverture. A mon sens, il faut oublier ce vin trois ans ou carafer le matin pour le soir. Il faut éviter de manger chaud, gastronomie scandinave, fromages de chèvre frais, poisson froid mayonnaise et basta cosi jusqu’à nouvel ordre.
- + 2012
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Fleur d’oranger, terre limoneuse, coquille d’huître bulots-fruits de mer, un aligoté “pleine mer”. Du fond, de la densité, de la concentration dans la matière. Bouger le vin en bouche demande un effort physique tant la matière est serrée, finale de “Pommard blanc”, tanins, structure, un coup de boule.
- + 2011
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Le nez fait presque penser à un vin de Loire avec des notes d’herbes, de beurre d’algue et une touche de citron poivré. La bouche est toute en rondeur, très raisin, le vin fait saliver, puis fruit de la passion et goayave, beaucoup de complexité de saveurs et, bien que charnu, presque opulent, le vin a de l’énergie. Idéal pour la table, mais plus grenouilles que fruits de mer, plus escargots que bulots, un aligoté pour manger chaud, du haddock ou des maquereaux grillés.
- + 2010
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Coquille d’oeuf, herbes fines, coriandre, citron vert, acacia, lavande, raisin, peau et jus. Maturité parfaite, précision et équilibre. Très au dessus de l’appellation, oserais-je dire que ça fait le poids avec un Saint Romain village ? Sensation de pureté absolue sur la finale, tension et droiture. J’ose 89-90.
- + 2009
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Nez tendre et sensuel, amande douce, pignons, mais aussi coriandre et menthe fraîche. Bouche charnue et fruitée, rétro-olfaction nourrissante, beaucoup de matière, une légère note de chaleur en fin de bouche.
- + 2008
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Une robe brillante et lumineuse annonce dès le premier vin la,précision, un des attributs majeurs de la gamme. Nez de fruits blancs, amande fraîche, cerfeuil, miel et menthe. Beaucoup de naturel et beaucoup de complexité aromatique à ce niveau. Bouche sur les fruits blancs pochés, miel de lavande, le vin est rond et gourmand et finit sur la coriandre, les agrumes avec une dominante citronnée, beaucoup de persistance.
- + 2007
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Le BOURGOGNE ALIGOTE est sapide, salin et énergique, avec des arômes de champignons frais et de fruits blancs.