Ce vin est issu des parcelles des Tillets située tout en haut du coteau, au dessus des Bouchères, à une altitude de 340m.
La superficie totale est de 0.18 hectares. L’âge moyen des vignes est de 5 ans.
Son encépagement est 100% Chardonnay. Production annuelle : environ 1200 bouteilles.
Les vignes sont cultivées en culture biologique non certifiée.
Le sous sol est composé de roches en plaquettes
On consomme ce vin en accompagnement de crustacés chauds, d’un poisson ou d’une viande blanche, sauce au beurre ou crème de préférence (poulet à la crème et aux morilles ; coquilles Saint Jacques, huîtres chaudes, etc…).
La bouche révèle de la poire Comice, des fruits secs et des agrumes, de la pâte de fruit à l’orange, orange amère. La finale est formidable de densité, de longueur, ça dure une éternité.
Idéalement, un Meursault est un vin à boire âgé de 5 à 10 ans
Dégustation
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe or clair brillante et assez translucide, discret reflet vert, beaucoup d’éclat. Particulièrement fraîche, l’aromatique est cependant ici encore fermée, le nez exprime avant tout la situation d’altitude de la parcelle et réussi à communiquer une sensation de froid ce qui relève de l’exploit dans le cadre du millésime. Après une intense sollicitation le liquide libère des arômes de poire et de pêche blanche, le citron jaune progresse à l’oxydation, mandarine, clémentine, la température ne descend pas, minéralité brillante du socle calcaire, cailloux, atmosphère subtilement saline, épices complexes produisant une aromatique sophistiquée, dosages délicats où on pourrait citer le clou de girofle, le poivre blanc, le piment d’Espelette, la cardamome verte, la baie de genièvre, pointe de gingembre, la fraîcheur reste impressionnante malgré la hausse de la température dans le verre. Fleurs des champs, herbes hautes et fougères.
Bouche d’agrumes très mûrs chargés d’épices, orange marquée du poivre de Sichuan, pomme Boskoop fortement poivrée avec un clou de girofle puissant, pointe de confiture d’abricot, de confiture de mirabelle, nuance de kumquat, de zeste d’orange, un peu de coulis de mangue, coulis de pêches mi blanches, mi jaunes, équilibres parfaits et mieux que ça.
Finale d’une intensité folle, densité du grain impressionnante, longueur majuscule et précision de la matière remarquable, puissance de l’expression du sol qui se poursuit extrêmement loin, le vin pénètre le corps, rare pour un vin de cet âge.
Réussite éclatante, parfaite entente entre la maturité apportée par le millésime et la situation géographique du cru, dans le cadre de ce 2022, Tillets atteint facilement le niveau de premier cru.
Accords avec les poissons fins, Barbue et Saint Pierre comme avec le Meursault, mais on pourra épicer ici plus volontiers, on pourra aussi risquer le végétal, oseille, épinards ou céleri, il faudra attendre 5 ou 6 ans, on pourra un peu raccourcir ce délai avec des langoustines à la façon de Bernard Pacaud ou une langouste servie en Bellevue.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Les Tillets est encore plus frais que les Meix Chavaux, le nez est carrément froid avec des arômes de sorbet au citron et de sorbet à la poire poivrée. Le pollen des fleurs blanches qui flotte dans l’atmosphère est lui aussi comme froid, comme des fleurs de pays du nord ou d’alpages déjà élevés, à l’air prolongé, les fleurs se radoucissent, on découvre tout un tas de petites fleurs, pensées, violettes, bleuets, lavande, la fraîcheur reste présente évoquée par une sensation de verdure et d’herbes hautes. Un côté lactique enfin avec des notes de crème fleurette, de crème fraîche battue, des éléments pâtissiers discrets rappellent la pâte à tarte, traces de poires et de mirabelles.
Bouche avec un beau jus de fruits, abricot, poire, pomme, une touche de mangue, une autre d’orange sanguine, un ananas poivré, des écorces d’agrumes, citron jaune et pamplemousse, les écorces procurent de l’amertume, l’empyreumatisme de nouveau présent, apporte un côté brulant au citron, le mélange de fraîcheur (côté sorbet citron-citron givré) et de chaleur est caractéristique du millésime semble-t-il.
La finale est serrée, minérale, terre tassée, roche concentrée, très persistant, un vin sérieux. poissons fins grillés-rôtis mais aussi langoustines, coquilles Saint-Jacques, mer plutôt que terre.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Evidente réussite sur ces Tillets 2020, on perçoit immédiatement le choix judicieux de la date de vendange, maturité des fruits qui exultent, le jus se perçoit au nez comme s’ils étaient déjà en bouche, on croque dans la pomme, la poire et l’abricot sans avoir besoin de les porter à la bouche tant leur réalité est évidente. De nouveau atmosphère de lavande, de champs de fleurs du côté de Saint Paul ou de Grasse, bleuets et violettes, odeurs éthérées de fleurs parfumées, notes réglissées, verveine, iode, sel, un effet calcaire maritime tout droit venu de Chablis.
Bouche juteuse au possible comme anticipé, jus de poire concentré, puissance des poivres et des piments, formidablement épicée, que ça puisse venir du sol des Tillets on en rit presque tant les
poivres se déversent si profusément dans le palais, comment est-ce possible ? Pomme Reinette et pomme Granny Smith, poire Conférence et Beurré-Hardy, raisin, pêches au sirop, touche d’ananas, once d’abricot, verveine poivrée.
Finale tendue, rectiligne, sapide au possible et quasi salée, persistante, coquille d’huître pleine mer, gambas sel et poivre, fou ! Bar en croûte de sel, aussi seiches et calamars à la plancha,
demain gratin de fruits de mer, gambas poêlées aux épices, paella marinera, mariage avec le riz safrané.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe superbe de brillance et de luminosité. L’air de rien on a grimpé de plus de 80 mètres sur le coteau , les notes d’herbes fines et les eaux parfumées du Moulin Landin sont devenues réelles, elles sont là en chair et en os même si elles jouent un chassé-croisé qui provoque la confusion dans le nez du dégustateur. Il y a du thym frais, de la verveine, du laurier frais, du basilic, de la coriandre, il y a de la pomme Granny-Smith, de la poire Beurré-Hardy, une prune verte. toute la sucrosité séduisante du Pré de Manche, le halo délicat de parfumeur-botaniste du Moulin Landin ont disparu, on commence plutôt à sentir la forêt, les bruyères, l’écorce des arbres au printemps, tilleul et bouleaux, la mousse à leur pied, des notes d’eucalyptus maintenant, de thé vert.
Bouche proche du nez, peau de pommes, Granny et Reinette, poire Conférence, prune Reine Claude, une note de coing se glisse, une autre de kaki, c’est juteux, expressif et nourrissant, les équilibres techniques sont juste parfaits, où est l’alcool ? Où est le bois d’élevage ?
Finale puissante, intégration complète du sol au fruit qui ne font plus qu’un, très grande droiture, élevage discret et parfaitement adéquat, tannins en provenance de l’élevage quasi complètement intégrés à ce stade, belle persistance qui ne fera que grandir encore avec deux ou trois ans de cave. Dans quelques années, Barbue ou saumon à l’oseille, blanquette de la mer.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
En grimpant vers les hauteurs du finage, on change de braquet, on quitte cette phénoménale densité des zones argilo-calcaires où l’eau n’a que peu pénétré, faisant jouer à l’argile un rôle de gros bras, pour affiner les structures et préciser le propos. On est à 350 mètres au-dessus du niveau de la mer et qui plus est, on est exposé à l’est, un soleil du matin, moins violent, moins omniprésent. C’est donc un nez plus floral que les Tillets proposent, lilas, muguet, violette, des fruits proche de la pêche blanche, de la pêche de vigne, une once de pomme Canada et des épices d’un raisin poivré avec des notes musquées et une note de cardamome. La bouche est ici plus juteuse et plus élastique, le fruit est plus présent, surtout des pommes, la Reinette mais aussi d’autres races. Le vin reste très épicé, poivré, pimenté, presque piquant, grande droiture et persistance remarquable.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Rareté que cette mise en évidence de la parcelle des Tillets dont le côté aérien, l’aromatique poétique, voir mystérieuse justifie pleinement ce choix de la part du vigneron. Nez raffiné, aussi subtil qu’élégant, des fruits secs, pignons, noisettes et cacahuètes, sucre glace, fleurs, violettes et fleurs blanches, raisin poivré, une subtilité et une complexité aromatique qui amènent ces Tillets tout près d’une Genevrières. Bouche avec poire Comice, fruits secs et agrumes, pâte de fruit à l’orange, orange amère, finale formidable de densité, de longueur, ça dure une éternité.
- + 2022
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe or clair brillante et assez translucide, discret reflet vert, beaucoup d’éclat. Particulièrement fraîche, l’aromatique est cependant ici encore fermée, le nez exprime avant tout la situation d’altitude de la parcelle et réussi à communiquer une sensation de froid ce qui relève de l’exploit dans le cadre du millésime. Après une intense sollicitation le liquide libère des arômes de poire et de pêche blanche, le citron jaune progresse à l’oxydation, mandarine, clémentine, la température ne descend pas, minéralité brillante du socle calcaire, cailloux, atmosphère subtilement saline, épices complexes produisant une aromatique sophistiquée, dosages délicats où on pourrait citer le clou de girofle, le poivre blanc, le piment d’Espelette, la cardamome verte, la baie de genièvre, pointe de gingembre, la fraîcheur reste impressionnante malgré la hausse de la température dans le verre. Fleurs des champs, herbes hautes et fougères.
Bouche d’agrumes très mûrs chargés d’épices, orange marquée du poivre de Sichuan, pomme Boskoop fortement poivrée avec un clou de girofle puissant, pointe de confiture d’abricot, de confiture de mirabelle, nuance de kumquat, de zeste d’orange, un peu de coulis de mangue, coulis de pêches mi blanches, mi jaunes, équilibres parfaits et mieux que ça.
Finale d’une intensité folle, densité du grain impressionnante, longueur majuscule et précision de la matière remarquable, puissance de l’expression du sol qui se poursuit extrêmement loin, le vin pénètre le corps, rare pour un vin de cet âge.
Réussite éclatante, parfaite entente entre la maturité apportée par le millésime et la situation géographique du cru, dans le cadre de ce 2022, Tillets atteint facilement le niveau de premier cru.
Accords avec les poissons fins, Barbue et Saint Pierre comme avec le Meursault, mais on pourra épicer ici plus volontiers, on pourra aussi risquer le végétal, oseille, épinards ou céleri, il faudra attendre 5 ou 6 ans, on pourra un peu raccourcir ce délai avec des langoustines à la façon de Bernard Pacaud ou une langouste servie en Bellevue. - + 2021
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Les Tillets est encore plus frais que les Meix Chavaux, le nez est carrément froid avec des arômes de sorbet au citron et de sorbet à la poire poivrée. Le pollen des fleurs blanches qui flotte dans l’atmosphère est lui aussi comme froid, comme des fleurs de pays du nord ou d’alpages déjà élevés, à l’air prolongé, les fleurs se radoucissent, on découvre tout un tas de petites fleurs, pensées, violettes, bleuets, lavande, la fraîcheur reste présente évoquée par une sensation de verdure et d’herbes hautes. Un côté lactique enfin avec des notes de crème fleurette, de crème fraîche battue, des éléments pâtissiers discrets rappellent la pâte à tarte, traces de poires et de mirabelles.
Bouche avec un beau jus de fruits, abricot, poire, pomme, une touche de mangue, une autre d’orange sanguine, un ananas poivré, des écorces d’agrumes, citron jaune et pamplemousse, les écorces procurent de l’amertume, l’empyreumatisme de nouveau présent, apporte un côté brulant au citron, le mélange de fraîcheur (côté sorbet citron-citron givré) et de chaleur est caractéristique du millésime semble-t-il.
La finale est serrée, minérale, terre tassée, roche concentrée, très persistant, un vin sérieux. poissons fins grillés-rôtis mais aussi langoustines, coquilles Saint-Jacques, mer plutôt que terre. - + 2020
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Evidente réussite sur ces Tillets 2020, on perçoit immédiatement le choix judicieux de la date de vendange, maturité des fruits qui exultent, le jus se perçoit au nez comme s’ils étaient déjà en bouche, on croque dans la pomme, la poire et l’abricot sans avoir besoin de les porter à la bouche tant leur réalité est évidente. De nouveau atmosphère de lavande, de champs de fleurs du côté de Saint Paul ou de Grasse, bleuets et violettes, odeurs éthérées de fleurs parfumées, notes réglissées, verveine, iode, sel, un effet calcaire maritime tout droit venu de Chablis.
Bouche juteuse au possible comme anticipé, jus de poire concentré, puissance des poivres et des piments, formidablement épicée, que ça puisse venir du sol des Tillets on en rit presque tant les
poivres se déversent si profusément dans le palais, comment est-ce possible ? Pomme Reinette et pomme Granny Smith, poire Conférence et Beurré-Hardy, raisin, pêches au sirop, touche d’ananas, once d’abricot, verveine poivrée.
Finale tendue, rectiligne, sapide au possible et quasi salée, persistante, coquille d’huître pleine mer, gambas sel et poivre, fou ! Bar en croûte de sel, aussi seiches et calamars à la plancha,
demain gratin de fruits de mer, gambas poêlées aux épices, paella marinera, mariage avec le riz safrané. - + 2019
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe superbe de brillance et de luminosité. L’air de rien on a grimpé de plus de 80 mètres sur le coteau , les notes d’herbes fines et les eaux parfumées du Moulin Landin sont devenues réelles, elles sont là en chair et en os même si elles jouent un chassé-croisé qui provoque la confusion dans le nez du dégustateur. Il y a du thym frais, de la verveine, du laurier frais, du basilic, de la coriandre, il y a de la pomme Granny-Smith, de la poire Beurré-Hardy, une prune verte. toute la sucrosité séduisante du Pré de Manche, le halo délicat de parfumeur-botaniste du Moulin Landin ont disparu, on commence plutôt à sentir la forêt, les bruyères, l’écorce des arbres au printemps, tilleul et bouleaux, la mousse à leur pied, des notes d’eucalyptus maintenant, de thé vert.
Bouche proche du nez, peau de pommes, Granny et Reinette, poire Conférence, prune Reine Claude, une note de coing se glisse, une autre de kaki, c’est juteux, expressif et nourrissant, les équilibres techniques sont juste parfaits, où est l’alcool ? Où est le bois d’élevage ?
Finale puissante, intégration complète du sol au fruit qui ne font plus qu’un, très grande droiture, élevage discret et parfaitement adéquat, tannins en provenance de l’élevage quasi complètement intégrés à ce stade, belle persistance qui ne fera que grandir encore avec deux ou trois ans de cave. Dans quelques années, Barbue ou saumon à l’oseille, blanquette de la mer. - + 2018
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
En grimpant vers les hauteurs du finage, on change de braquet, on quitte cette phénoménale densité des zones argilo-calcaires où l’eau n’a que peu pénétré, faisant jouer à l’argile un rôle de gros bras, pour affiner les structures et préciser le propos. On est à 350 mètres au-dessus du niveau de la mer et qui plus est, on est exposé à l’est, un soleil du matin, moins violent, moins omniprésent. C’est donc un nez plus floral que les Tillets proposent, lilas, muguet, violette, des fruits proche de la pêche blanche, de la pêche de vigne, une once de pomme Canada et des épices d’un raisin poivré avec des notes musquées et une note de cardamome. La bouche est ici plus juteuse et plus élastique, le fruit est plus présent, surtout des pommes, la Reinette mais aussi d’autres races. Le vin reste très épicé, poivré, pimenté, presque piquant, grande droiture et persistance remarquable.
- + 2017
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Rareté que cette mise en évidence de la parcelle des Tillets dont le côté aérien, l’aromatique poétique, voir mystérieuse justifie pleinement ce choix de la part du vigneron. Nez raffiné, aussi subtil qu’élégant, des fruits secs, pignons, noisettes et cacahuètes, sucre glace, fleurs, violettes et fleurs blanches, raisin poivré, une subtilité et une complexité aromatique qui amènent ces Tillets tout près d’une Genevrières. Bouche avec poire Comice, fruits secs et agrumes, pâte de fruit à l’orange, orange amère, finale formidable de densité, de longueur, ça dure une éternité.