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Domaine François Mikulski 7 RD 974 | 21190 Meursault Tél : 03 80 21 25 11 contact@domainemikulski.fr
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, Consommez avec modération.
Mentions légalesRouge Cerise

Pommard

Les parcelles que nous exploitons ont en moyenne 25 ans. Notre production annuelle est d’environ 1700 bouteilles.
L’encépagement est 100% Pinot Noir.
Les vignes sont cultivées en culture biologique non certifiée.

Le sous-sol est composé d’alluvions fines de rivière. Il est donc moins riche en calcaire, donc plus lourd et plus drainant.

La cuvée est vinifiée en cuves pendant environ 15 jours, puis mise en fûts de chêne dans lesquels elle reste au minimum 12 mois.
Nous utilisons environ 20 % de fûts neufs

Le vin produit des arômes intenses de framboise, cerise noire. Il est d’un très bon vieillissement (10 à 15 ans).
Il peut être consommé en accompagnement d’une viande rouge cuisinée, ou de gibier.
Il est également idéal avec de très bons fromages au lait cru.

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Dégustation

  • 2023
  • 2022
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe d’un beau grenat assez dense et lumineuse, une robe de pinot Bourguignon archétypique.

Nez de fruits bruns et notamment la quetsche, de fruits noirs, la mûre (gelée et confiture) et aussi la myrtille (confiture et coulis), la cerise très noire, il a aussi des fruits rouges, une fraise ultra mûre et une framboise en coulis concentré. La pivoine traditionnelle du terroir est évidemment là, accompagné de notes de tulipes vermillon et noires, de cacao et de chocolat à haute teneur en cacao (au moins 70%), on peut déceler des notes de coing et de poire marinés dans le vin.

Bouche ample, toucher soyeux, bien plus qu’à l’accoutumée pour un si jeune Pommard, prunes rouges et noires, quetsche, beau poivre noir puissant mêlé au clou de girofle, à la cardamome et à la réglisse, sang de canard ou de palombe, piment proche de l’Harissa, gelée et confiture de mûres, gelée de myrtilles, un rien de marmelade (on perçoit le zeste), un rien de confiture d’abricots (on perçoit le noyau et un peu la chair).

Finale nette, tendue, ultra précise, tannins d’une maturité rare, placés tout en haut de la mâchoire sans même en effleurer le reste, étonnante persistance du fruit, équilibres somptueux. 93+.

Moins sauvage dans ce millésime, il vieillira sans jamais perdre son harmonie, pronostic garanti.

Tellement « universel » que nous le voyons distribué généreusement autour de la dinde de Noël ou de celle de Thanks giving, une pintade farcie accompagnée d’un gratin dauphinois sera tout aussi parfaite et bien sûr, dans dix ans, le classique des classiques, le bœuf Bourguignon où on demandera des joues au boucher, des joues de cochon ne devraient pas être mal non plus. Pour ces divers plats, le tarif sera de 6 à 8 ans de cave, permettant au vin d’acquérir encore plus de profondeur et de finir de mettre le bois, par ailleurs fort bien choisi, à sa véritable place, celle où il a fait son travail mais où on ne sait plus du tout où il a bien passé.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe grenat léger, plus de lumière ici. Nez discret mais élégant, douceur des fruits rouges et noirs plus proches du coulis que de la confiture, jolies fleurs rouges et noires dont la pivoine symptomatique du terroir, délicates notes chocolatées entre ganache et truffe au chocolat, mûres et myrtilles, framboise, crème fraîche aux fruits rouges, tartelettes à la framboise et/ou à la fraise, glace aux fruits rouges avec une note de menthe, griotte.
Bouche au toucher soyeux, beaucoup de délicatesse et de charme dans cette bouteille, fruit généreux et expressif, cerise poivrée excitée par une très belle acidité, groseille, poivre rose et noir intenses, airelles, canneberge, touches d’orange sanguine, de marmelade poivrée, du jus, de la générosité, un vin vivant, actif, un côté sanguin classique du terroir, viande rouge crue. Petite touche d’échalote grise et d’oignon rouge ce qui ne nuira pas aux accords mentionnés plus bas, une belle énergie, des équilibres parfaits.
Finale intense, serrée, de très grande précision, tannins très mûrs, élevage quasi invisible, cuir, reste sapide, l’acidité allonge le vin convaincant. Deux années suffiront à honorer un steak tartare, 4 ou 5 pour une entrecôte ou un onglet servi saignant, 7 ou 8 pour le canard rôti.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe comparable même si un peu plus dense ici. Nez de belle profondeur, cacao à coulis de chocolat à ganache, truffe au chocolat, confiture de myrtilles, crème de cassis, café moka, tarte fine chaude à la framboise et aux fraises des bois, suie, fumée, beau cuir ciré et lustré, douceur lointaine d’un nuage de pivoine, poivre rose subtil. A l’aération prolongée, la floralité évolue vers la rose et la violette rendant l’aromatique de plus en plus charmeuse.
Bouche juteuse, charnue, gourmande, beaucoup de fruit, exhubérance de la framboise, écorces d’orange, de mandarine, prunes rouges bien mûres, griotte et noyaux de cerise, poivre vert et plantes aromatiques cuites,
menthe et verveine poivrée, coriandre cuit ou du moins mariné, écorce, jeunes pousses de roquette.
Finale juteuse, sapide, ici encore, c’est en finale que se manifeste la minéralité qui serre le propos, exalte le cuir de Pommard et rehausse le niveau des tannins jusqu’alors insensibles.
Deux à trois ans de cave suffiront pour agrémenter un lapin chasseur ou une pintade aux marrons, pour les trop impatients, un steak tartare rapidement saisi à la poêle avec des pommes Dauphine. 92-92+

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

De nouveau un festival de fruit, mûre, pruneau, cassis et cerise très noire, une composante d’agrumes avec un doigt de grenade et un autre d’orange sanguine très mûre, un beau cuir neuf, des pivoines ouvertes mais encore très fraîches, des tulipes tout aussi ouvertes, une note cacaotée-chocolatée comme celle d’un chocolat chaud concentré devenu froid, une aromatique assez enivrante, fumée, cheminée en pleine action, braises.
Bouche copie conforme, cerise charnue au possible, prune dégoulinante de jus, mûres noires grosses et séveuses, compote de pruneaux au clou de girofle et au bâton de réglisse, écorce de chêne, beaucoup de matière, densité souple, nourrissant, poivres rose et noir, groseille.
Finale ample et généreuse, tannins d’une maturité parfaite, opulence, follement juteux, on ne peut plus satisfaisant, déjà buvable, ce qui pour un Pommard sort clairement de l’ordinaire et en même temps, ce vin sera là dans 15 ans et il n’aura pris probablement que fort peu de rides, c’est ce qu’on appelle un très grand millésime. Tartare de bœuf, viande rouge servie bleue pour l’heure,
demain rôti de bœuf gratin Dauphinois et mille autres choses, de la pintade au canard en passant par le perdreau.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Un Pommard d’une tendresse aromatique inconnue, décidément, le millésime 2019 fait sérieusement bouger les lignes, voici qu’on s’imagine sur les côteaux des premiers crus de Savigny, des Vergelesses, et même plus, des Serpentières. Ce côté doux et finement sucré des fruits rouges, cette vanille mêlée à la fraise et à la framboise, ce côté café crème, cappuccino, cigarillo Hollandais portent le dégustateur vers ces climats, en sondant, on finit par tomber sur les attributs du finage de Pommard, cerise noire, pivoine et une note chocolatée usuellement de cacao amer, ici plus dans les chocolats au lait, quant au cuir de Pommard, il ne parvient à se montrer que par intermittences, une fleur de cuir éthérée dirons nous.
Bouche aux tanins suaves, une certaine communauté d’esprit avec les Epenots, sans doute le finage le plus Beaunien-Vosnien de Pommard, coulis de fruits rouges, fraises et framboises, liqueurs et confitures des mêmes, une minéralité ferrugineuse produit une note de sang frais en bouche, viande rouge, sang de pigeon.
Finale avec une belle cohérence et finalement, de la grâce et de la classe. Est-ce que ce vin se maintiendra aussi ouvert et charmeur qu’il l’est aujourd’hui ? Si oui, paupiettes de veau ou gibelotte de lapin, suprêmes de pintade à la crème.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Nez fruits rouges et fruits bruns, prune, cerise, griotte, quetsch, une note de suie, une autre de feuilles brulées, le cuir de Pommard même si la pivoine du village est écrasée par le fruit, encore un côté Santenots, la solarité du millésime a profité à tout le monde. Fraise des bois, tarte ou feuilleté aux fraises, coulis de fruits rouges. Bouche juteuse chargée de fruit, prune, cerise, noyaux, quetsch, cuir, ici, c’est la note cacaotée de Pommard qui est phagocytée par le fruit. C’est ultra nourrissant, les tanins sont juste parfaits, une finale savoureuse au possible. C’est très long, droit, expression du sol très présente, noyau, cuir, prune, cerise et des poivres mélangés, notamment des baies roses. Superbe.

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Nez sur la prune, la cerise burlat et la pivoine, trio classique de la typicité du Pommard, on ajoute une gelée de fruits rouges et noirs, des épices, poivre gris, noix de muscade mais aussi café en grains, sucre roux et une note de gomme florale qui rappelle le géranium. Bouche avec un jus fruité, de la sensualité, une relative sucrosité, sûrement pas le Pommard tannique et un rien brutal de grand père, facile à boire avec ses beaux équilibres, on pense à 1997, à 1992 voir à 2011 mais il y a ici plus de grâce et de précision, comme pour le Bourgogne, les épices se montrent sur la finale avec poivre blanc et noix de muscade. En pratiquant un simple aller-retour en carafe, on peut le boire à 16 degrés, pas plus, sur une belle côte de veau gratin Dauphinois.

+ 2023

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe d’un beau grenat assez dense et lumineuse, une robe de pinot Bourguignon archétypique.

Nez de fruits bruns et notamment la quetsche, de fruits noirs, la mûre (gelée et confiture) et aussi la myrtille (confiture et coulis), la cerise très noire, il a aussi des fruits rouges, une fraise ultra mûre et une framboise en coulis concentré. La pivoine traditionnelle du terroir est évidemment là, accompagné de notes de tulipes vermillon et noires, de cacao et de chocolat à haute teneur en cacao (au moins 70%), on peut déceler des notes de coing et de poire marinés dans le vin.

Bouche ample, toucher soyeux, bien plus qu’à l’accoutumée pour un si jeune Pommard, prunes rouges et noires, quetsche, beau poivre noir puissant mêlé au clou de girofle, à la cardamome et à la réglisse, sang de canard ou de palombe, piment proche de l’Harissa, gelée et confiture de mûres, gelée de myrtilles, un rien de marmelade (on perçoit le zeste), un rien de confiture d’abricots (on perçoit le noyau et un peu la chair).

Finale nette, tendue, ultra précise, tannins d’une maturité rare, placés tout en haut de la mâchoire sans même en effleurer le reste, étonnante persistance du fruit, équilibres somptueux. 93+.

Moins sauvage dans ce millésime, il vieillira sans jamais perdre son harmonie, pronostic garanti.

Tellement « universel » que nous le voyons distribué généreusement autour de la dinde de Noël ou de celle de Thanks giving, une pintade farcie accompagnée d’un gratin dauphinois sera tout aussi parfaite et bien sûr, dans dix ans, le classique des classiques, le bœuf Bourguignon où on demandera des joues au boucher, des joues de cochon ne devraient pas être mal non plus. Pour ces divers plats, le tarif sera de 6 à 8 ans de cave, permettant au vin d’acquérir encore plus de profondeur et de finir de mettre le bois, par ailleurs fort bien choisi, à sa véritable place, celle où il a fait son travail mais où on ne sait plus du tout où il a bien passé.

+ 2022

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe grenat léger, plus de lumière ici. Nez discret mais élégant, douceur des fruits rouges et noirs plus proches du coulis que de la confiture, jolies fleurs rouges et noires dont la pivoine symptomatique du terroir, délicates notes chocolatées entre ganache et truffe au chocolat, mûres et myrtilles, framboise, crème fraîche aux fruits rouges, tartelettes à la framboise et/ou à la fraise, glace aux fruits rouges avec une note de menthe, griotte.
Bouche au toucher soyeux, beaucoup de délicatesse et de charme dans cette bouteille, fruit généreux et expressif, cerise poivrée excitée par une très belle acidité, groseille, poivre rose et noir intenses, airelles, canneberge, touches d’orange sanguine, de marmelade poivrée, du jus, de la générosité, un vin vivant, actif, un côté sanguin classique du terroir, viande rouge crue. Petite touche d’échalote grise et d’oignon rouge ce qui ne nuira pas aux accords mentionnés plus bas, une belle énergie, des équilibres parfaits.
Finale intense, serrée, de très grande précision, tannins très mûrs, élevage quasi invisible, cuir, reste sapide, l’acidité allonge le vin convaincant. Deux années suffiront à honorer un steak tartare, 4 ou 5 pour une entrecôte ou un onglet servi saignant, 7 ou 8 pour le canard rôti.

+ 2021

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Robe comparable même si un peu plus dense ici. Nez de belle profondeur, cacao à coulis de chocolat à ganache, truffe au chocolat, confiture de myrtilles, crème de cassis, café moka, tarte fine chaude à la framboise et aux fraises des bois, suie, fumée, beau cuir ciré et lustré, douceur lointaine d’un nuage de pivoine, poivre rose subtil. A l’aération prolongée, la floralité évolue vers la rose et la violette rendant l’aromatique de plus en plus charmeuse.
Bouche juteuse, charnue, gourmande, beaucoup de fruit, exhubérance de la framboise, écorces d’orange, de mandarine, prunes rouges bien mûres, griotte et noyaux de cerise, poivre vert et plantes aromatiques cuites,
menthe et verveine poivrée, coriandre cuit ou du moins mariné, écorce, jeunes pousses de roquette.
Finale juteuse, sapide, ici encore, c’est en finale que se manifeste la minéralité qui serre le propos, exalte le cuir de Pommard et rehausse le niveau des tannins jusqu’alors insensibles.
Deux à trois ans de cave suffiront pour agrémenter un lapin chasseur ou une pintade aux marrons, pour les trop impatients, un steak tartare rapidement saisi à la poêle avec des pommes Dauphine. 92-92+

+ 2020

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

De nouveau un festival de fruit, mûre, pruneau, cassis et cerise très noire, une composante d’agrumes avec un doigt de grenade et un autre d’orange sanguine très mûre, un beau cuir neuf, des pivoines ouvertes mais encore très fraîches, des tulipes tout aussi ouvertes, une note cacaotée-chocolatée comme celle d’un chocolat chaud concentré devenu froid, une aromatique assez enivrante, fumée, cheminée en pleine action, braises.
Bouche copie conforme, cerise charnue au possible, prune dégoulinante de jus, mûres noires grosses et séveuses, compote de pruneaux au clou de girofle et au bâton de réglisse, écorce de chêne, beaucoup de matière, densité souple, nourrissant, poivres rose et noir, groseille.
Finale ample et généreuse, tannins d’une maturité parfaite, opulence, follement juteux, on ne peut plus satisfaisant, déjà buvable, ce qui pour un Pommard sort clairement de l’ordinaire et en même temps, ce vin sera là dans 15 ans et il n’aura pris probablement que fort peu de rides, c’est ce qu’on appelle un très grand millésime. Tartare de bœuf, viande rouge servie bleue pour l’heure,
demain rôti de bœuf gratin Dauphinois et mille autres choses, de la pintade au canard en passant par le perdreau.

+ 2019

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Un Pommard d’une tendresse aromatique inconnue, décidément, le millésime 2019 fait sérieusement bouger les lignes, voici qu’on s’imagine sur les côteaux des premiers crus de Savigny, des Vergelesses, et même plus, des Serpentières. Ce côté doux et finement sucré des fruits rouges, cette vanille mêlée à la fraise et à la framboise, ce côté café crème, cappuccino, cigarillo Hollandais portent le dégustateur vers ces climats, en sondant, on finit par tomber sur les attributs du finage de Pommard, cerise noire, pivoine et une note chocolatée usuellement de cacao amer, ici plus dans les chocolats au lait, quant au cuir de Pommard, il ne parvient à se montrer que par intermittences, une fleur de cuir éthérée dirons nous.
Bouche aux tanins suaves, une certaine communauté d’esprit avec les Epenots, sans doute le finage le plus Beaunien-Vosnien de Pommard, coulis de fruits rouges, fraises et framboises, liqueurs et confitures des mêmes, une minéralité ferrugineuse produit une note de sang frais en bouche, viande rouge, sang de pigeon.
Finale avec une belle cohérence et finalement, de la grâce et de la classe. Est-ce que ce vin se maintiendra aussi ouvert et charmeur qu’il l’est aujourd’hui ? Si oui, paupiettes de veau ou gibelotte de lapin, suprêmes de pintade à la crème.

+ 2018

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Nez fruits rouges et fruits bruns, prune, cerise, griotte, quetsch, une note de suie, une autre de feuilles brulées, le cuir de Pommard même si la pivoine du village est écrasée par le fruit, encore un côté Santenots, la solarité du millésime a profité à tout le monde. Fraise des bois, tarte ou feuilleté aux fraises, coulis de fruits rouges. Bouche juteuse chargée de fruit, prune, cerise, noyaux, quetsch, cuir, ici, c’est la note cacaotée de Pommard qui est phagocytée par le fruit. C’est ultra nourrissant, les tanins sont juste parfaits, une finale savoureuse au possible. C’est très long, droit, expression du sol très présente, noyau, cuir, prune, cerise et des poivres mélangés, notamment des baies roses. Superbe.

+ 2017

Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris

Nez sur la prune, la cerise burlat et la pivoine, trio classique de la typicité du Pommard, on ajoute une gelée de fruits rouges et noirs, des épices, poivre gris, noix de muscade mais aussi café en grains, sucre roux et une note de gomme florale qui rappelle le géranium. Bouche avec un jus fruité, de la sensualité, une relative sucrosité, sûrement pas le Pommard tannique et un rien brutal de grand père, facile à boire avec ses beaux équilibres, on pense à 1997, à 1992 voir à 2011 mais il y a ici plus de grâce et de précision, comme pour le Bourgogne, les épices se montrent sur la finale avec poivre blanc et noix de muscade. En pratiquant un simple aller-retour en carafe, on peut le boire à 16 degrés, pas plus, sur une belle côte de veau gratin Dauphinois.

Monthelie les Toisières
Aloxe-Corton 1er cru les Vercots