Les deux parcelles que nous exploitons proviennent de la famille. L’une a été plantée en 1947 et l’autre en 1976.
Nos rendements ne dépassent pas 35 hl à l’hectare, ce qui fait que notre production annuelle est d’environ 4000 bouteilles.
L’encépagement est 100% Pinot Noir.
Les vignes sont cultivées en culture biologique non certifiée.
Le sous-sol est composé d’une couche brune de limon posé sur un socle de roche fissurée.
La cuvée est vinifiée en cuves pendant environ 15-17 jours, puis mise en fûts de chêne dans lesquels elle reste au minimum 12 mois. Nous utilisons environ 35% de fûts neufs
Le vin produit des arômes intenses de fruits rouges-cerises, viandes finement fumées, belle fraîcheur en bouche, mûre, poivre, réglisse, tabac-chocolat . Il est d’un très bon vieillissement (10 à 15 ans).
Il peut être consommé en accompagnement d’une viande rouge cuisinée, ou de gibier. Il est également idéal avec de très bons fromages au lait cru.
Dégustation
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe couleur cerise à framboise écrasées, brillance moyenne. Nez tendre et charmeur, arômes de fruits rouges comme beurrés, de pâtisserie évoquant les tartelettes de fraises et de framboises, le clafoutis aux cerises toujours avec ces notes crémeuses faisant penser à la crème fraîche, au beurre, on peut aussi penser à une pana cota au coulis de framboises, à un yaourt entier aux fruits rouges, des fleurs aussi entre rose et pivoine, mais aussi la violette, on note aussi les feuilles d’eucalyptus et de laurier, une pointe mentholée et une autre de baie de genièvre, gelée de cerises, fine touche de marmelade et de confiture d’abricot. Fumée douce comme celle que l’on perçoit en ouvrant un four où cuisent des gâteaux aux fruits rouges, poivre rose, nuance de bois de santal et de bois de rose. La minéralité évoque l’argile rouge, la brique.
Bouche au toucher soyeux, presque tous les fruits rouges sont représentés et en particulier la cerise excitée par la groseille, notes d’écorce, de tabac brun et de réglisse, de poivre noir moulu gros et de noyau de prune noire, tannins d’une absolue maturité et élevage insensible, déjà plus que largement intégré au fruit. Présence de fruits noirs, gelées de mûres et de myrtilles, pruneau au vin, coriandre et menthe cuites, choux rouge braisé, oignons rouges rôtis.
Finale précise, intense, subtile pointe sanguine, longueur et surtout persistance substantielle.
On peut boire en l’état mais ça serait dommage dans la mesure où à l’évidence ce vin va grandir en dimensions et en profondeur, il a déjà la complexité, la finesse, il va gagner du poids et donc parfaire l’accord avec des volailles savoureuses, pintade, poule faisane et mieux, avec une oie rôtie farcie de fruits secs ou la dinde de Thanksgiving et son accompagnement traditionnel. 93-96
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe encore un peu plus dense que celle du Pommard, belle lumière. Nez délicat, aérien et raffiné, nuage de framboise cernée par les fleurs, roses écloses et pivoine à la ravissante sucrosité, jacinthes. Confiture de tomates et de cerises, pâte de coing subtile et marmelade marquée d’une once d’abricot, fumée douce, cannelle, sucre roux et crème brulée, barbe à papa et marshmallows luxueux, pépins de pomme et pépites de grenade, douceur d’une crème chocolatée, chocolat au lait.
Bouche ample et souple, griotte, cerise sauvage, poivre omniprésent, poivre rose, poivre de Sichuan, prune, sang de caille ou de pigeon, énergie, notes de fer et de paille de fer, à nouveau énergie épicée et amertume revigorante de la roquette, prune, quetsche, notes de prunelle alcool, de slivovitz,
Finale d’une belle droiture, minéralité calcaire très démonstrative, allonge minérale et précision de la matière, persistance sur la roche, la prune, la violette et l’écorce, touche de charbon, de mâchefer. 93.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez finement viandé, viande rassie et fleurs type géraniums, terre, argile rouge, écorce type bouleau, fleurs séchées ……. Gagne visiblement beaucoup à l’aération, a gagné du fruit en l’espace de quelques minutes, myrtille, confiture de myrtilles, cerise griotte, noyau de cerise, noyau de pruneau, floralité également en développement à l’aération, pivoine de plus en plus expressive,
le nez se fait de plus en plus vertical, minéralité subtile, note métallique entre mine de crayon et acier, beaucoup d’allure en l’aérant.
Bouche framboise, liqueur de framboise, confiture de cerises, poivre noir moulu gros, écorce, tannins légèrement plus anguleux que dans les vins précédents, fruit un peu plus sec, cendres,
charbon, fruit en progression à l’air, de plus en plus épicé, myrtille et cassis, cerise confite, traces d’orange et de pastèque.
Finale droite, tendue et précise, tannins mûrs à très mûrs, belle allonge, un superbe Santenots plus minéral que jamais, particulièrement intense sur la persistance, encre, une touche sanguine et une autre de grenade dans ce vin aussi.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe rubis. Nez d’une compote de fruits rouges où dominent cerises et groseilles avec tout de même un rien de mûre et de prune rouge. Feuille d’eucalyptus et laurier frais pour la composante végétale, cannelle, curcuma et un soupçon de noix de muscade pour les épices, une sucrosité tendre de sucre roux et de confiture de framboise complètent le tableau. A l’air prolongé, des fleurs, roses et oeillets et une touche de jasmin apparaissent, tout est si aérien, emprunt de douceur et de délicatesse.
En bouche, on retrouve cette compote de fruits rouges mêlés à la prune rouge aussi, plus surprenantes, des notes de Reine Claude, de coing et de gelée d’abricots. Où a bien pu se nicher l’alcool, quasi indétectable ! L’élevage est tout aussi discret, on pourrait presque croire que ce vin élevé à 100% en fûts, l’a été en cuve, les tannins enfin, après avoir cherché à les appréhender à travers une brutale rétro-olfaction, ne se manifestent pour ainsi dire, qu’au bout du bout de la finale, à l’extrémité supérieure de la mâchoire, d’une maturité totale. Que vont devenir ces vins, faut-t-il les boire, vont-t-ils se fermer, bien malin celui qui sait. Au côté si délicat des nez, répond le caractère tellement soyeux des bouches, et ce Santenots n’est évidemment pas en reste. La finale produit une sensation de bien être, le vin s’installe gentiment, sans pression, sans violence, il est là et ça dure.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
A la pression considérable proposée par l’ensemble des vins rouges jusqu’ici, les Santenots et les Caillerets ne répondent pas par encore plus de puissance, de concentration ou de densité mais plutôt par la finesse, la sophistication, une suprême élégance.
Une robe magnifique, un nez aux notes de fumée mêlées à celles de la menthe, de la feuille de laurier frais et de l’eucalyptue. Ensuite ce sont les fleurs, la pivoine puis des notes marquées de roses noires et pourpres, ouvertes et odorantes, arrive le fruit, en plusieurs couches, d’un coulis de framboise vers les fraises, puis les fraises des bois enfin, apanage des grands vins, les bois précieux entre bois de santal et bois de rose. Bouche avec un très beau jus bourré de fruit aux tanins souples, ça a l’air facile tant la maturité est idyllique, framboise et cerise mais aussi la fraîcheur et l’acidité excitante de la groseille, ajoutons une subtile note de cassis et une autre de café moka. La finale chargée de fruit est aussi chargée de l’expression du sol, c’est très long, très précis, profondément complet et résolument raffiné.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Une once de réduction au nez, il faudra carafer une demie heure si on veut le boire. Cuir, prune, une cerise Burlat très mûre, pivoine, on est proche de l’aromatique de Pommard, un côté plus Rugiens que Santenots, surprenant au vu de la suavité des rouges du millésime. Café moka, estragon cuit, cerise, arrivée tardive de la framboise des Santenots, fraise. La bouche, souple et élastique au possible, invite à boire, sûrement un des millésimes les plus abordables jeune de ces vingt dernières années, presque aussi avenant que les 2000, mais sans dilution cependant. La persistance du fruit est séduisante, l’ensemble est charmeur, tendre, caressant. Un Santenots aussi joli que gentil.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez poétique …………… ça veut dire quoi ? Ca veut dire qu’il y a une belle part faite au rêve dans l’aromatique de ce vin, fruits rouges et noirs, fleurs-pivoine, gelée de fruits rouges, oeillets, tabac blond, bois précieux, acajou et palissandre, fumée, patisserie sophistiquée, bon chocolat, épices douces, cannelle, sucre roux, kougelhopf, raz-el-hanout subtil. Alors, poétique ou prosaïque ?
Bouche au très joli fruit raffiné, cerise, mûre et groseille, complexité multi couches, aussi droit que précis, très élégante bouteille.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Il aura fallu attendre longtemps pour avoir une récolte correcte de Santenots, et encore, il n’y a pas de quoi sauter au plafond. Ceux ci ont été ramassés le 2 septembre. Nez sensuel avec un fruit considérable, mûre, framboise mais aussi café moka, cuir, tarte tiède aux fruits bruns. Bouche sur une dominante de prune, presque figue, coing, matière massive avec à la clef, une mise en cave qui paraît obligatoire. Très grande persistance de la finale, plus que ça même, soyez raisonnable, oubliez le sept à huit ans.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez lumineux, très beau fruit avec framboise, griotte, chocolat complexe, note de suie et de fumée, fleurs, rose rouges et roses, comme un Pomerol en plus frais, terre remuée, pivoine, le fruit est de plus en plus expressif à mesure que la dégustation progresse. La bouche est vivante et expressive, avec des tanins superbes, extraits avec beaucoup de doigté, pour obtenir une élasticité totale de la matière. Finit tendu avec droiture, presque rigoureux, un Santenots qui louche un peu du côté d’un Rugiens. Sur la persistance, notes de thé Souchong et d’eucalyptus, de poudre de cacao.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez de fruits compotés, framboise, pivoine, terre remuée, yogourt à la framboise, note fumée, tartelette aux fruits rouges, tabac-cigarillo.
Bouche fine, fruité délicat, noyau, groseille, ambiance Chambolle, on est monté sur le coteau, le Santenot solaire a des airs d’Hameau de Blagny en 2013. Finale droite, tanins fins, un pied dans la précision minérale, l’autre dans une austérité mesurée.
Superbe robe. Charme fou d’un nez sensuel, framboise, mille-feuilles, paille à la framboise, sucre glace, rose rouge, pivoine, fleurs blanches, délicat, féminin, raffiné. Bouche cerise, chocolat fondu, confiture de lait, à la fois épais et souple, concentré et frais, intense finale, dense, presque solide, on en mange autant qu’on en boit, sans aucune lourdeur cependant. Très belle persistance, une vraie réussite.
Le Santenots est une grande réussite, d’une complexité impressionnante. Un fruit monstre, plus confit que chez le Caillerets, suie, sang, terre, truffe, sureau, pivoine, sensuel, charnel. Bouche sur la gelée de fruits rouges, framboise et groseille, acidité expressive qui dévoile des notes de grenade, cerise, noyau de fruit, beaucoup d’énergie et un jeu permanent entre fruit et acidité, l’un enrobant l’autre, l’autre faisant chanter le premier.
La finale est beaucoup plus tendue qu’envisagé, le fruit ne vous quitte pas d’une semelle, les tanins sont parfaitement mûrs.
Profondeur et majesté, cigare Cohiba, palissandre, boîte à cigares.
Framboise, extrait de fruits rouges, tarte aux fruits rouges juste sortie du four, Kouglof, tabac de Virginie, gelée de groseilles.
Tanins imperceptibles par leur maturité, on est ensuite surpris par la finale du vin, envahi, c’est proprement interminable, on est très proche du Grand Cru si on n’y est pas déjà, un vin extraordinaire. 96.
Le plus grand Santenots à ce jour.
De la profondeur mais surtout, de la fraîcheur. Chocolat fin, coulis de chocolat et de framboise, sensuel, beaucoup d’harmonie. La bouche est aussi fraîche que le nez, noyau, cerise, laurier frais, végétal complexe, feuillu, vivant et expressif. La finale est droite, racée, plénitude et énergie, grande réussite.
Nez sérieux de cerise noire, terre et tabac de pipe, plus vertical qu’à l’habitude, pivoine, framboise, écorce, un Santenots qui lorgne sérieusement du côté de Pommard, truffe de Bourgogne, sous
bois et eucalyptus. La bouche est fruit, énergie, jus, de la quetsche, du noyau, de la framboise, de la force, le vin est nourrissant et sèveux, finit tendu, chargé de vie et d’énergie contenues, très grande longueur et très grande droiture évoquent un grand potentiel de garde.
Le VOLNAY SANTENOTS parle de roses, de pivoine, de pâtisserie subtile, de la framboise mêlée à d’autres fruits rouges. Le vin est élancé, avec de la classe ; la bouche est tendre avec une chair délicate et l’air de rien, il avance vers une finale très persistante.
- + 2022
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe couleur cerise à framboise écrasées, brillance moyenne. Nez tendre et charmeur, arômes de fruits rouges comme beurrés, de pâtisserie évoquant les tartelettes de fraises et de framboises, le clafoutis aux cerises toujours avec ces notes crémeuses faisant penser à la crème fraîche, au beurre, on peut aussi penser à une pana cota au coulis de framboises, à un yaourt entier aux fruits rouges, des fleurs aussi entre rose et pivoine, mais aussi la violette, on note aussi les feuilles d’eucalyptus et de laurier, une pointe mentholée et une autre de baie de genièvre, gelée de cerises, fine touche de marmelade et de confiture d’abricot. Fumée douce comme celle que l’on perçoit en ouvrant un four où cuisent des gâteaux aux fruits rouges, poivre rose, nuance de bois de santal et de bois de rose. La minéralité évoque l’argile rouge, la brique.
Bouche au toucher soyeux, presque tous les fruits rouges sont représentés et en particulier la cerise excitée par la groseille, notes d’écorce, de tabac brun et de réglisse, de poivre noir moulu gros et de noyau de prune noire, tannins d’une absolue maturité et élevage insensible, déjà plus que largement intégré au fruit. Présence de fruits noirs, gelées de mûres et de myrtilles, pruneau au vin, coriandre et menthe cuites, choux rouge braisé, oignons rouges rôtis.
Finale précise, intense, subtile pointe sanguine, longueur et surtout persistance substantielle.
On peut boire en l’état mais ça serait dommage dans la mesure où à l’évidence ce vin va grandir en dimensions et en profondeur, il a déjà la complexité, la finesse, il va gagner du poids et donc parfaire l’accord avec des volailles savoureuses, pintade, poule faisane et mieux, avec une oie rôtie farcie de fruits secs ou la dinde de Thanksgiving et son accompagnement traditionnel. 93-96 - + 2021
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe encore un peu plus dense que celle du Pommard, belle lumière. Nez délicat, aérien et raffiné, nuage de framboise cernée par les fleurs, roses écloses et pivoine à la ravissante sucrosité, jacinthes. Confiture de tomates et de cerises, pâte de coing subtile et marmelade marquée d’une once d’abricot, fumée douce, cannelle, sucre roux et crème brulée, barbe à papa et marshmallows luxueux, pépins de pomme et pépites de grenade, douceur d’une crème chocolatée, chocolat au lait.
Bouche ample et souple, griotte, cerise sauvage, poivre omniprésent, poivre rose, poivre de Sichuan, prune, sang de caille ou de pigeon, énergie, notes de fer et de paille de fer, à nouveau énergie épicée et amertume revigorante de la roquette, prune, quetsche, notes de prunelle alcool, de slivovitz,
Finale d’une belle droiture, minéralité calcaire très démonstrative, allonge minérale et précision de la matière, persistance sur la roche, la prune, la violette et l’écorce, touche de charbon, de mâchefer. 93. - + 2020
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez finement viandé, viande rassie et fleurs type géraniums, terre, argile rouge, écorce type bouleau, fleurs séchées ……. Gagne visiblement beaucoup à l’aération, a gagné du fruit en l’espace de quelques minutes, myrtille, confiture de myrtilles, cerise griotte, noyau de cerise, noyau de pruneau, floralité également en développement à l’aération, pivoine de plus en plus expressive,
le nez se fait de plus en plus vertical, minéralité subtile, note métallique entre mine de crayon et acier, beaucoup d’allure en l’aérant.
Bouche framboise, liqueur de framboise, confiture de cerises, poivre noir moulu gros, écorce, tannins légèrement plus anguleux que dans les vins précédents, fruit un peu plus sec, cendres,
charbon, fruit en progression à l’air, de plus en plus épicé, myrtille et cassis, cerise confite, traces d’orange et de pastèque.
Finale droite, tendue et précise, tannins mûrs à très mûrs, belle allonge, un superbe Santenots plus minéral que jamais, particulièrement intense sur la persistance, encre, une touche sanguine et une autre de grenade dans ce vin aussi. - + 2019
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe rubis. Nez d’une compote de fruits rouges où dominent cerises et groseilles avec tout de même un rien de mûre et de prune rouge. Feuille d’eucalyptus et laurier frais pour la composante végétale, cannelle, curcuma et un soupçon de noix de muscade pour les épices, une sucrosité tendre de sucre roux et de confiture de framboise complètent le tableau. A l’air prolongé, des fleurs, roses et oeillets et une touche de jasmin apparaissent, tout est si aérien, emprunt de douceur et de délicatesse.
En bouche, on retrouve cette compote de fruits rouges mêlés à la prune rouge aussi, plus surprenantes, des notes de Reine Claude, de coing et de gelée d’abricots. Où a bien pu se nicher l’alcool, quasi indétectable ! L’élevage est tout aussi discret, on pourrait presque croire que ce vin élevé à 100% en fûts, l’a été en cuve, les tannins enfin, après avoir cherché à les appréhender à travers une brutale rétro-olfaction, ne se manifestent pour ainsi dire, qu’au bout du bout de la finale, à l’extrémité supérieure de la mâchoire, d’une maturité totale. Que vont devenir ces vins, faut-t-il les boire, vont-t-ils se fermer, bien malin celui qui sait. Au côté si délicat des nez, répond le caractère tellement soyeux des bouches, et ce Santenots n’est évidemment pas en reste. La finale produit une sensation de bien être, le vin s’installe gentiment, sans pression, sans violence, il est là et ça dure. - + 2018
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
A la pression considérable proposée par l’ensemble des vins rouges jusqu’ici, les Santenots et les Caillerets ne répondent pas par encore plus de puissance, de concentration ou de densité mais plutôt par la finesse, la sophistication, une suprême élégance.
Une robe magnifique, un nez aux notes de fumée mêlées à celles de la menthe, de la feuille de laurier frais et de l’eucalyptue. Ensuite ce sont les fleurs, la pivoine puis des notes marquées de roses noires et pourpres, ouvertes et odorantes, arrive le fruit, en plusieurs couches, d’un coulis de framboise vers les fraises, puis les fraises des bois enfin, apanage des grands vins, les bois précieux entre bois de santal et bois de rose. Bouche avec un très beau jus bourré de fruit aux tanins souples, ça a l’air facile tant la maturité est idyllique, framboise et cerise mais aussi la fraîcheur et l’acidité excitante de la groseille, ajoutons une subtile note de cassis et une autre de café moka. La finale chargée de fruit est aussi chargée de l’expression du sol, c’est très long, très précis, profondément complet et résolument raffiné. - + 2017
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Une once de réduction au nez, il faudra carafer une demie heure si on veut le boire. Cuir, prune, une cerise Burlat très mûre, pivoine, on est proche de l’aromatique de Pommard, un côté plus Rugiens que Santenots, surprenant au vu de la suavité des rouges du millésime. Café moka, estragon cuit, cerise, arrivée tardive de la framboise des Santenots, fraise. La bouche, souple et élastique au possible, invite à boire, sûrement un des millésimes les plus abordables jeune de ces vingt dernières années, presque aussi avenant que les 2000, mais sans dilution cependant. La persistance du fruit est séduisante, l’ensemble est charmeur, tendre, caressant. Un Santenots aussi joli que gentil.
- + 2016
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez poétique …………… ça veut dire quoi ? Ca veut dire qu’il y a une belle part faite au rêve dans l’aromatique de ce vin, fruits rouges et noirs, fleurs-pivoine, gelée de fruits rouges, oeillets, tabac blond, bois précieux, acajou et palissandre, fumée, patisserie sophistiquée, bon chocolat, épices douces, cannelle, sucre roux, kougelhopf, raz-el-hanout subtil. Alors, poétique ou prosaïque ?
Bouche au très joli fruit raffiné, cerise, mûre et groseille, complexité multi couches, aussi droit que précis, très élégante bouteille.
- + 2015
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Il aura fallu attendre longtemps pour avoir une récolte correcte de Santenots, et encore, il n’y a pas de quoi sauter au plafond. Ceux ci ont été ramassés le 2 septembre. Nez sensuel avec un fruit considérable, mûre, framboise mais aussi café moka, cuir, tarte tiède aux fruits bruns. Bouche sur une dominante de prune, presque figue, coing, matière massive avec à la clef, une mise en cave qui paraît obligatoire. Très grande persistance de la finale, plus que ça même, soyez raisonnable, oubliez le sept à huit ans.
- + 2014
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez lumineux, très beau fruit avec framboise, griotte, chocolat complexe, note de suie et de fumée, fleurs, rose rouges et roses, comme un Pomerol en plus frais, terre remuée, pivoine, le fruit est de plus en plus expressif à mesure que la dégustation progresse. La bouche est vivante et expressive, avec des tanins superbes, extraits avec beaucoup de doigté, pour obtenir une élasticité totale de la matière. Finit tendu avec droiture, presque rigoureux, un Santenots qui louche un peu du côté d’un Rugiens. Sur la persistance, notes de thé Souchong et d’eucalyptus, de poudre de cacao.
- + 2013
-
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez de fruits compotés, framboise, pivoine, terre remuée, yogourt à la framboise, note fumée, tartelette aux fruits rouges, tabac-cigarillo.
Bouche fine, fruité délicat, noyau, groseille, ambiance Chambolle, on est monté sur le coteau, le Santenot solaire a des airs d’Hameau de Blagny en 2013. Finale droite, tanins fins, un pied dans la précision minérale, l’autre dans une austérité mesurée. - + 2012
-
Superbe robe. Charme fou d’un nez sensuel, framboise, mille-feuilles, paille à la framboise, sucre glace, rose rouge, pivoine, fleurs blanches, délicat, féminin, raffiné. Bouche cerise, chocolat fondu, confiture de lait, à la fois épais et souple, concentré et frais, intense finale, dense, presque solide, on en mange autant qu’on en boit, sans aucune lourdeur cependant. Très belle persistance, une vraie réussite.
- + 2011
-
Le Santenots est une grande réussite, d’une complexité impressionnante. Un fruit monstre, plus confit que chez le Caillerets, suie, sang, terre, truffe, sureau, pivoine, sensuel, charnel. Bouche sur la gelée de fruits rouges, framboise et groseille, acidité expressive qui dévoile des notes de grenade, cerise, noyau de fruit, beaucoup d’énergie et un jeu permanent entre fruit et acidité, l’un enrobant l’autre, l’autre faisant chanter le premier.
La finale est beaucoup plus tendue qu’envisagé, le fruit ne vous quitte pas d’une semelle, les tanins sont parfaitement mûrs. - + 2010
-
Profondeur et majesté, cigare Cohiba, palissandre, boîte à cigares.
Framboise, extrait de fruits rouges, tarte aux fruits rouges juste sortie du four, Kouglof, tabac de Virginie, gelée de groseilles.
Tanins imperceptibles par leur maturité, on est ensuite surpris par la finale du vin, envahi, c’est proprement interminable, on est très proche du Grand Cru si on n’y est pas déjà, un vin extraordinaire. 96.
Le plus grand Santenots à ce jour. - + 2009
-
De la profondeur mais surtout, de la fraîcheur. Chocolat fin, coulis de chocolat et de framboise, sensuel, beaucoup d’harmonie. La bouche est aussi fraîche que le nez, noyau, cerise, laurier frais, végétal complexe, feuillu, vivant et expressif. La finale est droite, racée, plénitude et énergie, grande réussite.
- + 2008
-
Nez sérieux de cerise noire, terre et tabac de pipe, plus vertical qu’à l’habitude, pivoine, framboise, écorce, un Santenots qui lorgne sérieusement du côté de Pommard, truffe de Bourgogne, sous
bois et eucalyptus. La bouche est fruit, énergie, jus, de la quetsche, du noyau, de la framboise, de la force, le vin est nourrissant et sèveux, finit tendu, chargé de vie et d’énergie contenues, très grande longueur et très grande droiture évoquent un grand potentiel de garde. - + 2007
-
Le VOLNAY SANTENOTS parle de roses, de pivoine, de pâtisserie subtile, de la framboise mêlée à d’autres fruits rouges. Le vin est élancé, avec de la classe ; la bouche est tendre avec une chair délicate et l’air de rien, il avance vers une finale très persistante.