Nous exploitons cette parcelle en location, près des Volnay Santenots et Meursault Caillerets.
Le millésime 2019 est notre 1ère récolte.
La superficie est d’environ 30 ares. Elle est âgée d’environ 40 ans.
L’encépagement est 100% Chardonnay. La vigne est cultivée en culture biologique non certifiée
La mention »Clos » est en cours de revendication
Le sous-sol est composé de cailloutis calcaires posé sur un une roche porteuse en plaquettes fissurées.
Robe or clair brillante. Nez gourmand et sensuel Le sol s’exprime à travers des notes de bergamote, de clou de girofle pilé, de noix de muscade et de musc.
Ce vin peut accompagner des crustacés chauds mais on pourrait oser un porc laqué à la Cantonaise et même, sans provocation aucune, un poulet frit à l’Américaine, avec une mayonnaise un peu relevée.
Dégustation
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe jus de citron vert ultra brillante et translucide. Citron vert le bien nommé, il est en effet dominant sur un premier nez où se mêlent progressivement d’autres agrumes, pamplemousse, carambole et dans une moindre mesure mais tout de même, kiwi et mandarine, fraîcheur et énergie printanières, menthe, coriandre et une touche de citronnelle, arrivée de la pomme Granny Smith, évidente, cerfeuil, céleri, concombre. L’air prolongé, plusieurs minutes, dévoile des notes un peu plus sucrées, la poire, le sucre glace, la meringue, une tartelette au citron meringuée, une note d’anis de Flavigny.
Bouche au toucher suave et soyeux, beaucoup de fruits juteux, pulpes expressives de fruits blancs et d’agrumes, vive progression du poivre de Sichuan, du piment d’Espelette, du safran, l’ensemble devient vite piquant, le piment mélangé à la roche produit une sensation empyreumatique qui enflamme la langue, citrons vert (surtout) et jaune, pommes Reinette et Granny Smith, quartier d’orange pimenté, toujours autant d’énergie, toujours cette note mentholée qui rafraîchit, contrebalance le feu des épices, tension dynamique.
Finale parfaite d’intensité, de droiture, de précision, c’est long, serré, encadré par des tannins parfaitement mûrs venus de la roche, les épices décrites restent ultra présentes, ça ne donne qu’une envie, celle d’y revenir.
On peut boire car le plaisir est là et bien là, tartare de daurade aux herbes fines et piment d’Espelette, tempura de langoustines et de légumes, dans quatre à cinq ans des poissons fins rôtis au poêlés avec une préférence pour le Saint-Pierre et la Barbue, on pourra accompagner de purées d’épinard et/ou de céleri, de pommes vapeur, persil ou cerfeuil ciselés. 94-94+
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe très proche du Meursault, reflet vert peut être plus affirmé ici. Le festival de la fraîcheur se poursuit avec ce Pré du Manche mais la sensualité murisaltienne est ici plus immédiatement sensible, la poire, la pêche blanche et la pomme sont finement caramélisées, note d’abricot très mûr, de compote de pommes Boskoop et Canada mélangées, plan d’eau, plantes d’eau, bosquet humide, écorce. A l’opposé du village, ce lieu-dit se pare d’arômes qui évoquent la viande blanche, touches de champignons sensuels proches du cèpe, notes lactiques « chaudes » qui font penser à la volaille de Bresse ou aux ris de veau, beurre plutôt tiède ici, crème fraîche plus épaisse et à la température plus élevée, suc de viande blanche, un côté rôti-caramélisé, entre crème catalane et poulet rôti. Un je ne sais quoi de choux à la crème, de Saint-Honoré.
Miel de Causses et pointe de noix de muscade.
Bouche ample, souple, opulente, plus grasse et plus lascive que celle du Meursault, coulis séveux de fruits blancs, poires et pommes rôties, beurre fondu, suprême de volaille à la crème, note d’abricot très mûr, marmelade tiède, gelée d’abricots teintés de Reine Claude. L’élevage est déjà quasiment intégré, la note de noix de muscade demeure en bouche de même que la composante viande blanche, pintade en particulier, viande pas si blanche, bolets.
Finale avec beaucoup de plénitude de matière, l’opulence ne se dément pas jusque dans cette finale, ampleur et puissance, persistance chargée de fruit, sensation plus argileuse que calcaire, progression des poivres tout au long de la finale. Longueur substantielle.
Sera prêt plus rapidement que le village et sans doute parfaitement adéquat avec les viandes blanches comme une côte de veau champignons et purée d’ici cinq ans, pour les impatients, une escalope de veau panée tagliatelle est envisageable assez rapidement.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez huile de fruits secs, huile d’amnde et huile de noisette, fruits en coulis, coulis de poire, de pêche blanche, de pêche de vigne, noyau d’abricot, touche d’orange sanguine, de mangue, d’ananas. A l’air, épices complexes mêlant encens, bergamote, poivre gris, baie de genièvre, ajoutons poudre à canon, eucalyptus et gomme.
Bouche ampleur et générosité, soyeux huileux du toucher et puissance des agrumes confits, safran puissant, curry et piment oiseau, coulis de mangue mâtiné d’abricot, coulis d’ananas mâtiné de pêche jaune, énergie des écorces d’agrumes et des poivres, poivre de Sichuan, noix de muscade, ajoutons la mirabelle en confiture, la
marmelade teintée d’abricot, le melon de Cavaillon, la rhubarbe et le sucre d’orge, la pâte de fruit à l’orange, le piment d’Espelette, le calcaire exsudant ’empyreumatisme, calcaire enflammé, comme une « poêlée de calcaire ».
Finale sapide, droite, minéralité précise porteuse des pépins d’orange et du noyau d’abricot, du noyau de pêche jaune et d’une violente rasade de poivres variés. On voudrait poêler, flamber, saisir, on voudrait se servir de Cognac, d’Armagnac, de Calvados, on voudrait des sauces béarnaises, des sauces à la moutarde, au massala, de cuissons au tandoor, de currys complexes aux crevettes, au poulet.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Fraîcheur, on ressent ici la présence de l’eau en mouvement, sensation de rivière, une douceur végétale printanière, calme et volupté, on est plutôt dans les plantes aromatiques plutôt que dans les épices, mais allez nommer lesquelles, pas évident, variations sur les poires, Comice, Williams, banane (rien à voir avec des levures ici), on est proche de la goyave ou de l’anone de Puligny même si on ne saurait être plus loin puisqu’on est pour ainsi dire à Volnay, caramel discret mâtiné de café crème, l’atmosphère évolue vers la vanille, la crème Anglaise, la crème Fleurette, une touche de sauge, une autre de rhubarbe, les deux sur la pointe des pieds, calcaire frais, arrosé, petites fleurs blanches à peine écloses.
Bouche sucre d’orge et caramel, sensuelle mais épicée, safran, piment, poivre Sichuan, de plus en plus intense, pêche au four caramélisée, quatre épices, bergamote, poires et pommes à la fois comme grillées tout en laissant percevoir la sève du fruit frais, énergie, une brûlure fraîche en somme.
Finale particulièrement intense, empyreumatisme racé et expressif, droiture et précision, finit frais
(souffle de menthe fraîche) malgré la puissance des épices, grande persistance ici aussi, sensation finale étonnamment fraîche. Pré de Manche, déjà superbe en 2019, réussit à réunir les contraires, très grande maturité, empyreumatisme et en même temps grande fraîcheur, végétalité
vivante et expressive. Caramel et lavande fraîche, fruits rôtis et calcaire frais.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
C’est nouveau, ça vient de sortir, ça se situe tout près des Santenots et des Caillerets où le Domaine travaille des parcelles, c’est petit, peu connu mais ça va peut être changer, les vins de Lalou Bize-Leroy en provenance de cette parcelle n’étant pas exactement « à la portée de tout le monde ».
Robe or clair brillante. Nez gourmand et sensuel sur les fruits secs pralinés, des fruits blancs doucement confits, de chocolat au lait et de café crème, sucre d’orge et quatre quarts à la fleur d’oranger. Le sol s’exprime à travers des notes de bergamote, de clou de girofle pilé, de noix de muscade et de musc.
Bouche très équilibrée, beaucoup de fruit, élevage au cordeau, fruits confits, pêche blanche, poire Passe Crassane, pomme subtilement caramélisée, sucre d’orge, malgré l’éloignement, ce Pré de Manche récite par coeur son Meursault, on ne pourrait être nulle part ailleurs que là !
Grande sapidité de la finale, droite, un très beau fruit porté subtilement par le sol, pâte de fruit à l’orange sanguine et sucre d’orge, pralines et noix de muscade, sucre de canne et citron confit, persistant, grande réussite. Crustacés chauds mais on pourrait oser un porc laqué à à la Cantonaise et même, sans provocation aucune, un poulet frit à l’Américaine, avec une mayonnaise un peu relevée.
- + 2023
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe jus de citron vert ultra brillante et translucide. Citron vert le bien nommé, il est en effet dominant sur un premier nez où se mêlent progressivement d’autres agrumes, pamplemousse, carambole et dans une moindre mesure mais tout de même, kiwi et mandarine, fraîcheur et énergie printanières, menthe, coriandre et une touche de citronnelle, arrivée de la pomme Granny Smith, évidente, cerfeuil, céleri, concombre. L’air prolongé, plusieurs minutes, dévoile des notes un peu plus sucrées, la poire, le sucre glace, la meringue, une tartelette au citron meringuée, une note d’anis de Flavigny.
Bouche au toucher suave et soyeux, beaucoup de fruits juteux, pulpes expressives de fruits blancs et d’agrumes, vive progression du poivre de Sichuan, du piment d’Espelette, du safran, l’ensemble devient vite piquant, le piment mélangé à la roche produit une sensation empyreumatique qui enflamme la langue, citrons vert (surtout) et jaune, pommes Reinette et Granny Smith, quartier d’orange pimenté, toujours autant d’énergie, toujours cette note mentholée qui rafraîchit, contrebalance le feu des épices, tension dynamique.
Finale parfaite d’intensité, de droiture, de précision, c’est long, serré, encadré par des tannins parfaitement mûrs venus de la roche, les épices décrites restent ultra présentes, ça ne donne qu’une envie, celle d’y revenir.
On peut boire car le plaisir est là et bien là, tartare de daurade aux herbes fines et piment d’Espelette, tempura de langoustines et de légumes, dans quatre à cinq ans des poissons fins rôtis au poêlés avec une préférence pour le Saint-Pierre et la Barbue, on pourra accompagner de purées d’épinard et/ou de céleri, de pommes vapeur, persil ou cerfeuil ciselés. 94-94+
- + 2022
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe très proche du Meursault, reflet vert peut être plus affirmé ici. Le festival de la fraîcheur se poursuit avec ce Pré du Manche mais la sensualité murisaltienne est ici plus immédiatement sensible, la poire, la pêche blanche et la pomme sont finement caramélisées, note d’abricot très mûr, de compote de pommes Boskoop et Canada mélangées, plan d’eau, plantes d’eau, bosquet humide, écorce. A l’opposé du village, ce lieu-dit se pare d’arômes qui évoquent la viande blanche, touches de champignons sensuels proches du cèpe, notes lactiques « chaudes » qui font penser à la volaille de Bresse ou aux ris de veau, beurre plutôt tiède ici, crème fraîche plus épaisse et à la température plus élevée, suc de viande blanche, un côté rôti-caramélisé, entre crème catalane et poulet rôti. Un je ne sais quoi de choux à la crème, de Saint-Honoré.
Miel de Causses et pointe de noix de muscade.
Bouche ample, souple, opulente, plus grasse et plus lascive que celle du Meursault, coulis séveux de fruits blancs, poires et pommes rôties, beurre fondu, suprême de volaille à la crème, note d’abricot très mûr, marmelade tiède, gelée d’abricots teintés de Reine Claude. L’élevage est déjà quasiment intégré, la note de noix de muscade demeure en bouche de même que la composante viande blanche, pintade en particulier, viande pas si blanche, bolets.
Finale avec beaucoup de plénitude de matière, l’opulence ne se dément pas jusque dans cette finale, ampleur et puissance, persistance chargée de fruit, sensation plus argileuse que calcaire, progression des poivres tout au long de la finale. Longueur substantielle.
Sera prêt plus rapidement que le village et sans doute parfaitement adéquat avec les viandes blanches comme une côte de veau champignons et purée d’ici cinq ans, pour les impatients, une escalope de veau panée tagliatelle est envisageable assez rapidement. - + 2021
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Nez huile de fruits secs, huile d’amnde et huile de noisette, fruits en coulis, coulis de poire, de pêche blanche, de pêche de vigne, noyau d’abricot, touche d’orange sanguine, de mangue, d’ananas. A l’air, épices complexes mêlant encens, bergamote, poivre gris, baie de genièvre, ajoutons poudre à canon, eucalyptus et gomme.
Bouche ampleur et générosité, soyeux huileux du toucher et puissance des agrumes confits, safran puissant, curry et piment oiseau, coulis de mangue mâtiné d’abricot, coulis d’ananas mâtiné de pêche jaune, énergie des écorces d’agrumes et des poivres, poivre de Sichuan, noix de muscade, ajoutons la mirabelle en confiture, la
marmelade teintée d’abricot, le melon de Cavaillon, la rhubarbe et le sucre d’orge, la pâte de fruit à l’orange, le piment d’Espelette, le calcaire exsudant ’empyreumatisme, calcaire enflammé, comme une « poêlée de calcaire ».
Finale sapide, droite, minéralité précise porteuse des pépins d’orange et du noyau d’abricot, du noyau de pêche jaune et d’une violente rasade de poivres variés. On voudrait poêler, flamber, saisir, on voudrait se servir de Cognac, d’Armagnac, de Calvados, on voudrait des sauces béarnaises, des sauces à la moutarde, au massala, de cuissons au tandoor, de currys complexes aux crevettes, au poulet. - + 2020
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Fraîcheur, on ressent ici la présence de l’eau en mouvement, sensation de rivière, une douceur végétale printanière, calme et volupté, on est plutôt dans les plantes aromatiques plutôt que dans les épices, mais allez nommer lesquelles, pas évident, variations sur les poires, Comice, Williams, banane (rien à voir avec des levures ici), on est proche de la goyave ou de l’anone de Puligny même si on ne saurait être plus loin puisqu’on est pour ainsi dire à Volnay, caramel discret mâtiné de café crème, l’atmosphère évolue vers la vanille, la crème Anglaise, la crème Fleurette, une touche de sauge, une autre de rhubarbe, les deux sur la pointe des pieds, calcaire frais, arrosé, petites fleurs blanches à peine écloses.
Bouche sucre d’orge et caramel, sensuelle mais épicée, safran, piment, poivre Sichuan, de plus en plus intense, pêche au four caramélisée, quatre épices, bergamote, poires et pommes à la fois comme grillées tout en laissant percevoir la sève du fruit frais, énergie, une brûlure fraîche en somme.
Finale particulièrement intense, empyreumatisme racé et expressif, droiture et précision, finit frais
(souffle de menthe fraîche) malgré la puissance des épices, grande persistance ici aussi, sensation finale étonnamment fraîche. Pré de Manche, déjà superbe en 2019, réussit à réunir les contraires, très grande maturité, empyreumatisme et en même temps grande fraîcheur, végétalité
vivante et expressive. Caramel et lavande fraîche, fruits rôtis et calcaire frais. - + 2019
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
C’est nouveau, ça vient de sortir, ça se situe tout près des Santenots et des Caillerets où le Domaine travaille des parcelles, c’est petit, peu connu mais ça va peut être changer, les vins de Lalou Bize-Leroy en provenance de cette parcelle n’étant pas exactement « à la portée de tout le monde ».
Robe or clair brillante. Nez gourmand et sensuel sur les fruits secs pralinés, des fruits blancs doucement confits, de chocolat au lait et de café crème, sucre d’orge et quatre quarts à la fleur d’oranger. Le sol s’exprime à travers des notes de bergamote, de clou de girofle pilé, de noix de muscade et de musc.
Bouche très équilibrée, beaucoup de fruit, élevage au cordeau, fruits confits, pêche blanche, poire Passe Crassane, pomme subtilement caramélisée, sucre d’orge, malgré l’éloignement, ce Pré de Manche récite par coeur son Meursault, on ne pourrait être nulle part ailleurs que là !
Grande sapidité de la finale, droite, un très beau fruit porté subtilement par le sol, pâte de fruit à l’orange sanguine et sucre d’orge, pralines et noix de muscade, sucre de canne et citron confit, persistant, grande réussite. Crustacés chauds mais on pourrait oser un porc laqué à à la Cantonaise et même, sans provocation aucune, un poulet frit à l’Américaine, avec une mayonnaise un peu relevée.