Ce vin est issu des parcelles des Meix Chavaux, qui, certains millésimes, sont vinifiées à part et Ce vin Ce vin est issu de la parcelle du Limozin, qui, certains millésimes, est vinifiée à part et d’autres assemblée dans la cuvée Meursault.
La superficie totale est de 0.15 hectares. L’âge moyen de la vigne est de 65 ans. Son encépagement est 100% Chardonnay. Production annuelle : environ 600 bouteilles.
La vigne est cultivée en culture biologique non certifiée.
Le sous sol est composé d alluvions fines de rivière. Il est donc moins riche en calcaire, donc plus lourd et plus drainant.
On consomme ce vin en accompagnement de crustacés chauds, d’un poisson ou d’une viande blanche, sauce au beurre ou crème de préférence (poulet à la crème et aux morilles ; coquilles Saint Jacques, huîtres chaudes, etc…).
Idéalement, un Meursault est un vin à boire âgé de 5 à 10 ans. A sa maturité, son palais et son nez sont explosifs ; toute une palette d’arômes s’en dégage : miel, fruits exotiques, beurre, noisette, amande grillée fruits jaunes.
Cette cuvée est ronde et soyeuse, avec une touche de minéralité.
Dégustation
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe or pâle brillante, très lumineuse. Nez de très grande fraîcheur à nouveau, gazon printanier largement garni de petites fleurs, pomme entre Reinette et Granny Smith, pêche blanche teintée d’un peu de pêche de vigne, agrumes bien présents dominés par l’orange, la mandarine, une touche de pamplemousse, une autre de kiwi, ici aussi une note saline flotte dans l’espace, le citron jaune arrive, la coriandre aussi, la froidure qui émane de cette aromatique ne peut qu’étonner pour un 2022 et pourtant,
Bouche d’une très grande énergie, les agrumes attaquent les papilles bille en tête, citron vert, kiwi, mandarine et yuzu sonnent la charge, zestes de pamplemousse et de citron, citronnelle, herbes fines poivrées, verveine, coriandre, note réglissée, gingembre racine, pointe de mangue et énergie du fruit de la passion, note iodée subtile, kumquat, plus de sel à présent, gingembre en poudre en fin de rétro olfaction.
Finale sapide avec sa note finement salée et ses zestes d’agrume, longueur substantielle, précision de la matière, à nouveau élevage quasi invisible tant le fruit et la matière du millésime dominent, belle persistance poivrée de poivre blanc et saline, étonnant que ce Limozin donne l’impression d’être situé bien plus haut sur le coteau d’autant plus qu’on est en 2022. Très belle persistance où le fruit persiste jusqu’au bout.
Comme pour les Tillets, on privilégiera les accords avec les poissons fins, les mêmes que mentionnés, la garde ne sera pas plus courte non plus mais on ira plutôt vers les pommes vapeur ou les légumes racine, le végétal ne fait pas peur mais à quoi bon prendre le risque. 93-94.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Le nez est ici plus discret mais il est d’une grande profondeur, fruits secs subtils, graines, légumes secs entre pois chiches et haricots blancs, raisins de Corinthe blonds, choux à la crème, sucre glace et boule vanille, très pâtissier mais pas envahissant, une pâtisserie qui sait rester fraîche, comme dans une chambre froide. La bouche, ça devient une habitude, est aussi généreuse que juteuse, des tonnes de fruit avec la poire, la pomme caramélisée, l’abricot aussi sucré que la pomme, une touche d’ananas, ensemble nourrissant.
Le vin est long, droit, c’est plus tendu et précis que ne le suggérait l’entrée en bouche, le sol se montre très présent sur la finale en serrant et en précisant encore la matière, à nouveau une proposition autour du saumon Béarnaise mais un lapin chasseur fera tout aussi bien l’affaire ou un poulet rôti aux cèpes.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Retour vers l’esprit du Meursault assemblage avec ici une composante viande blanche-veau-os de veau-champignons-truffe blanche qui rapproche tout de suite le propos de l’esprit des Charmes tous proches. Cire, cierge, encaustique au miel, graisse de veau, fruits blancs mi rôtis, mi pochés, poires, pêche blanche, raisin, pomme, des épices, certes, mais on est plus dans le registre de la noix de muscade, aisément identifiable, de la cannelle et du curcuma, poivres blanc et rose mélangés. A l’aération, le nez s’ouvre vers une floralité complexe, miellée et épicée, le musc oriente le ressenti vers le Moyen-Orient ou l’Asie centrale, marché aux épices.
Bouche beaucoup plus lascive ici, la parenté avec les Charmes se poursuit et s’amplifie, fruits blancs pochés, ampleur et crémosité de la chair, crème brulée et pêches rôties, poires langoureuses poivrées et pimentées, jus de pomme épicé, agrumes autour de l’orange, comme un extrait d’orange, ça pique, ça aiguillonne, ça excite, sans doute formidable à table avec un poulet frit aux épices, on pourrait presque aller jusqu’au Cajun.
Finale puissante, intense, empyreumatisme « brillant, solaire, jaillissant », sol ardent, roche en flamme, reste vibrant, excitant, vivant, il se passe quelque chose à chaque seconde, grande évolution garantie. Dans quelques années, du quasi de veau au poulet de Bresse rôti, du turbot Hollandaise au Vacherin au four, vous n’aurez que l’embarras du choix.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe toujours aussi belle. Nez poétique qui emprunte encore cette année à ses deux illustres voisins, des Genevrières il chipe la floralité, l’élégance, la poésie, des Charmes ces fruits pochés si typiques de l’appellation, cette sensualité qui n’appartient qu’à Meursault et qui en a fait la gloire. Difficile à croire que dans l’une des trois années les plus chaudes depuis un siècle, le mot fraîcheur vienne si facilement à l’esprit, et pourtant ! la pâtisserie murisaltienne est ici aussi légère que l’air, la pâte feuilletée vole, le mille feuilles, la brioche, l’éclair au café virevoltent, « si clair leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air » (Mallarmé, Prélude à l’après midi d’un faune), poétique disions nous. Prune jaune, orange et mangue pochées, épices musquées et encens ajoutent au mystère, Bouche gourmande, miel et abricot, pommes et poires au four, mangue confite, pâtes de fruit et prunes si mûres, mirabelle et kumquat. sirop d’érable, huile d’amande, bergamote et poivre de Sichuan, dans ce vin sec il y a des réminiscences d’un grand Sauternes et les épices complexes d’un tout aussi grand pinot gris, Finale d’une grande sensualité, confiture d’abricot et marmelade, tarte Tatin et ananas confit, persistance sur les fruits confits et les épices avec la belle amertume d’une cardamome qui donne un supplément de vie et d’énergie à l’ensemble. On aurait envie de tout tenter du côté des poissons ou des viandes blanches avec des laques au miel ou teriyaki, mais ça serait prendre le risque de déséquilibrer le vin en mangeant ses sucres, calmons nous, double côte de veau façon Apicius, moelle et poêlée de cèpes, pas de danger, juste le nirvana, un chapon rôti avec un gratin Dauphinois devrait tout autant faire l’affaire, à partir de 2026.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Retour vers l’exposition classique au sud-est, mais le Limozin semble ne pas en avoir souffert de la pression solaire du millésime, il est même particulièrement floral avec un côté somme toute « très Genevrières, pas gagné sur le papier » Il y a donc ce côté de jardin mystérieux propre au grand voisin du dessus, de l’air, lys, violette, un miel complexe, d’autres fleurs blanches, plusieurs poires mêlées, pêche blanche et pêche de vigne. La bouche est dominée par une note de pêche de vigne enchevêtrée dans un mix d’épices avec la réglisse, les poivres et la cardamome. C’est sur la finale, avec ces notes de fonte, de métaux en général qu’on retrouve cet attribut massif du millésime, le fruit est présent, mais il faut qu’il lutte avec cette masse et avec les épices poivrées-pimentées. C’est une grande finale interminable et prometteuse mais qui impose à l’évidence une garde d’au moins cinq ans. Le Limozin est très proche du statut de premier cru, la question a été évoquée dans les trente, et si vous avez le bon sens de garder en cave vos premiers crus, il faudra en faire de même avec ce finage en 2018.
Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
On l’a dit plus haut, la parcelle du Limozin réunit toutes les qualités possibles, la rencontre de ces vignes et de ce millésime porte ce climat vers des sommets encore inconnus. Fruits secs, amandes, pignons, miel subtil, nougat de Montélimar, biscuits roses, biscottes, œillet blanc, anis ? note mentholée de plus en plus puissante qui s’oriente vers l’iode, puis poivre blanc et gingembre frais. La bouche est d’une fraîcheur et d’une énergie formidables. Agrumes, citron vert et goyave, poire Comice, équilibres incroyables, l’alcool est là, mais le fruit est atomique, l’acidité, vibrante, excitante, fait constamment vivre le vin en bouche, la finale est d’une densité folle, c’est proprement interminable, sans aucun doute, le plus grand Limozin qu’il m’ait été donné de déguster en vin jeune.
- + 2022
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe or pâle brillante, très lumineuse. Nez de très grande fraîcheur à nouveau, gazon printanier largement garni de petites fleurs, pomme entre Reinette et Granny Smith, pêche blanche teintée d’un peu de pêche de vigne, agrumes bien présents dominés par l’orange, la mandarine, une touche de pamplemousse, une autre de kiwi, ici aussi une note saline flotte dans l’espace, le citron jaune arrive, la coriandre aussi, la froidure qui émane de cette aromatique ne peut qu’étonner pour un 2022 et pourtant,
Bouche d’une très grande énergie, les agrumes attaquent les papilles bille en tête, citron vert, kiwi, mandarine et yuzu sonnent la charge, zestes de pamplemousse et de citron, citronnelle, herbes fines poivrées, verveine, coriandre, note réglissée, gingembre racine, pointe de mangue et énergie du fruit de la passion, note iodée subtile, kumquat, plus de sel à présent, gingembre en poudre en fin de rétro olfaction.
Finale sapide avec sa note finement salée et ses zestes d’agrume, longueur substantielle, précision de la matière, à nouveau élevage quasi invisible tant le fruit et la matière du millésime dominent, belle persistance poivrée de poivre blanc et saline, étonnant que ce Limozin donne l’impression d’être situé bien plus haut sur le coteau d’autant plus qu’on est en 2022. Très belle persistance où le fruit persiste jusqu’au bout.
Comme pour les Tillets, on privilégiera les accords avec les poissons fins, les mêmes que mentionnés, la garde ne sera pas plus courte non plus mais on ira plutôt vers les pommes vapeur ou les légumes racine, le végétal ne fait pas peur mais à quoi bon prendre le risque. 93-94. - + 2021
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Le nez est ici plus discret mais il est d’une grande profondeur, fruits secs subtils, graines, légumes secs entre pois chiches et haricots blancs, raisins de Corinthe blonds, choux à la crème, sucre glace et boule vanille, très pâtissier mais pas envahissant, une pâtisserie qui sait rester fraîche, comme dans une chambre froide. La bouche, ça devient une habitude, est aussi généreuse que juteuse, des tonnes de fruit avec la poire, la pomme caramélisée, l’abricot aussi sucré que la pomme, une touche d’ananas, ensemble nourrissant.
Le vin est long, droit, c’est plus tendu et précis que ne le suggérait l’entrée en bouche, le sol se montre très présent sur la finale en serrant et en précisant encore la matière, à nouveau une proposition autour du saumon Béarnaise mais un lapin chasseur fera tout aussi bien l’affaire ou un poulet rôti aux cèpes. - + 2020
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Retour vers l’esprit du Meursault assemblage avec ici une composante viande blanche-veau-os de veau-champignons-truffe blanche qui rapproche tout de suite le propos de l’esprit des Charmes tous proches. Cire, cierge, encaustique au miel, graisse de veau, fruits blancs mi rôtis, mi pochés, poires, pêche blanche, raisin, pomme, des épices, certes, mais on est plus dans le registre de la noix de muscade, aisément identifiable, de la cannelle et du curcuma, poivres blanc et rose mélangés. A l’aération, le nez s’ouvre vers une floralité complexe, miellée et épicée, le musc oriente le ressenti vers le Moyen-Orient ou l’Asie centrale, marché aux épices.
Bouche beaucoup plus lascive ici, la parenté avec les Charmes se poursuit et s’amplifie, fruits blancs pochés, ampleur et crémosité de la chair, crème brulée et pêches rôties, poires langoureuses poivrées et pimentées, jus de pomme épicé, agrumes autour de l’orange, comme un extrait d’orange, ça pique, ça aiguillonne, ça excite, sans doute formidable à table avec un poulet frit aux épices, on pourrait presque aller jusqu’au Cajun.
Finale puissante, intense, empyreumatisme « brillant, solaire, jaillissant », sol ardent, roche en flamme, reste vibrant, excitant, vivant, il se passe quelque chose à chaque seconde, grande évolution garantie. Dans quelques années, du quasi de veau au poulet de Bresse rôti, du turbot Hollandaise au Vacherin au four, vous n’aurez que l’embarras du choix. - + 2019
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Robe toujours aussi belle. Nez poétique qui emprunte encore cette année à ses deux illustres voisins, des Genevrières il chipe la floralité, l’élégance, la poésie, des Charmes ces fruits pochés si typiques de l’appellation, cette sensualité qui n’appartient qu’à Meursault et qui en a fait la gloire. Difficile à croire que dans l’une des trois années les plus chaudes depuis un siècle, le mot fraîcheur vienne si facilement à l’esprit, et pourtant ! la pâtisserie murisaltienne est ici aussi légère que l’air, la pâte feuilletée vole, le mille feuilles, la brioche, l’éclair au café virevoltent, « si clair leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air » (Mallarmé, Prélude à l’après midi d’un faune), poétique disions nous. Prune jaune, orange et mangue pochées, épices musquées et encens ajoutent au mystère, Bouche gourmande, miel et abricot, pommes et poires au four, mangue confite, pâtes de fruit et prunes si mûres, mirabelle et kumquat. sirop d’érable, huile d’amande, bergamote et poivre de Sichuan, dans ce vin sec il y a des réminiscences d’un grand Sauternes et les épices complexes d’un tout aussi grand pinot gris, Finale d’une grande sensualité, confiture d’abricot et marmelade, tarte Tatin et ananas confit, persistance sur les fruits confits et les épices avec la belle amertume d’une cardamome qui donne un supplément de vie et d’énergie à l’ensemble. On aurait envie de tout tenter du côté des poissons ou des viandes blanches avec des laques au miel ou teriyaki, mais ça serait prendre le risque de déséquilibrer le vin en mangeant ses sucres, calmons nous, double côte de veau façon Apicius, moelle et poêlée de cèpes, pas de danger, juste le nirvana, un chapon rôti avec un gratin Dauphinois devrait tout autant faire l’affaire, à partir de 2026.
- + 2018
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
Retour vers l’exposition classique au sud-est, mais le Limozin semble ne pas en avoir souffert de la pression solaire du millésime, il est même particulièrement floral avec un côté somme toute « très Genevrières, pas gagné sur le papier » Il y a donc ce côté de jardin mystérieux propre au grand voisin du dessus, de l’air, lys, violette, un miel complexe, d’autres fleurs blanches, plusieurs poires mêlées, pêche blanche et pêche de vigne. La bouche est dominée par une note de pêche de vigne enchevêtrée dans un mix d’épices avec la réglisse, les poivres et la cardamome. C’est sur la finale, avec ces notes de fonte, de métaux en général qu’on retrouve cet attribut massif du millésime, le fruit est présent, mais il faut qu’il lutte avec cette masse et avec les épices poivrées-pimentées. C’est une grande finale interminable et prometteuse mais qui impose à l’évidence une garde d’au moins cinq ans. Le Limozin est très proche du statut de premier cru, la question a été évoquée dans les trente, et si vous avez le bon sens de garder en cave vos premiers crus, il faudra en faire de même avec ce finage en 2018.
- + 2017
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Raphael GIMENEZ-FAUVETY, société De Corps et d’Esprit à Paris
On l’a dit plus haut, la parcelle du Limozin réunit toutes les qualités possibles, la rencontre de ces vignes et de ce millésime porte ce climat vers des sommets encore inconnus. Fruits secs, amandes, pignons, miel subtil, nougat de Montélimar, biscuits roses, biscottes, œillet blanc, anis ? note mentholée de plus en plus puissante qui s’oriente vers l’iode, puis poivre blanc et gingembre frais. La bouche est d’une fraîcheur et d’une énergie formidables. Agrumes, citron vert et goyave, poire Comice, équilibres incroyables, l’alcool est là, mais le fruit est atomique, l’acidité, vibrante, excitante, fait constamment vivre le vin en bouche, la finale est d’une densité folle, c’est proprement interminable, sans aucun doute, le plus grand Limozin qu’il m’ait été donné de déguster en vin jeune.